La gestion du stress
Qu’est-ce que le stress ?
Dans les moments difficiles que nous traversons, comme la pandémie actuelle de COVID-19, il est normal de ressentir :
de la crainte ou de l’inquiétude pour ses proches, surtout si les personnes présentent un risque de maladie
de la crainte ou de l’inquiétude pour votre santé et votre sécurité personnelles
de l’inquiétude face au risque que les services de soins de santé soient perturbés
une forme d’isolement social ou parfois de solitude, surtout si vous vivez seul(e)
de l’ennui, de la fatigue ou un manque d’énergie ; vous pouvez également vous sentir moins productif que d’ordinaire
de l’incertitude quant à l’avenir et une incapacité à se concentrer ou à élaborer des plans.

Nous éprouvons donc des émotions diverses, comme la peur, la tristesse, la colère, l’abattement, l’impuissance et le désespoir. Celles-ci peuvent se manifester par de nombreux signes physiques, psychologiques et sociaux.
Les signes physiques
- Maux de tête, tremblements des mains, augmentation de la fréquence cardiaque
- Douleurs musculaires
- Sueurs froides
- Fatigue, troubles du sommeil, perte de l’appétit
- Troubles gastro-intestinaux
- Douleur persistante sans cause apparente, ou niveau de douleur supérieur à la normale en cas de blessure ou de traumatisme
Les signes psychologiques
- Troubles de la concentration et de la prise de décision, anxiété, pensées ou souvenirs récurrents
- Troubles de la mémoire
- Irritabilité
- Inquiétude, tristesse ou pleurs, perte du plaisir procuré par les activités habituelles
- Larmoiement, colère
- Culpabilité/honte du survivant
Les signes sociaux
- Repli sur soi
- Incapacité à effectuer les tâches quotidiennes
- Exacerbation des conflits avec les membres de la famille ou de la communauté
- Incapacité à être performant(e) sur le plan professionnel/difficultés scolaires.
- Mauvais usage de médicaments ou de substances psychoactives (par exemple, tabac, alcool, cannabis, etc.)
- Manque d’intérêt pour les activités habituelles
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Le stress peut être source de motivation et nous permettre d’améliorer nos performances. Mais des problèmes peuvent survenir si ces émotions et ces sentiments persistent et commencent à avoir un impact négatif sur notre vie.
Les pensées et les sentiments négatifs peuvent nous amener à :
renoncer
rejeter la faute sur les autres
nous juger sévèrement
ressasser des souvenirs désagréables
envisager ce qui se passera dans l’avenir, en particulier ce que nous redoutons
nous inquiéter pour les autres
Lorsque nous sommes assaillis par des pensées et des sentiments négatifs... cela affecte notre comportement.
Nous adoptons souvent des conduites qui aggravent notre situation comme passer trop de temps au lit, fumer ou boire.
Pour beaucoup d’entre nous, nos réactions face à une situation stressante évoluent avec le temps. Cependant, pour certains d’entre nous, les signes contre lesquels nous luttons continuent de se manifester et ils ont un impact négatif sur notre vie quotidienne, nos performances au travail ou sur nos relations avec notre famille et nos amis. Ce n’est pas parce que nous sommes faibles ou parce que nous devons assumer la responsabilité de ce que nous vivons.
Soyez assuré(e) que vous n’êtes pas seul(e), et que beaucoup d’autres personnes ressentent la même chose.
❯ SuivantQuelles mesures pouvons-nous prendre pour gérer le stress ?
Renforcer le soutien social
En règle générale, nous gérons mieux le stress lorsque nous sommes entourés par des amis, des membres de la famille, la communauté ainsi que par des groupes de soutien en santé mentale. Nous devons réfléchir à la manière de renforcer nos réseaux de soutien social.
N’OUBLIONS PAS que le renforcement du soutien social peut prendre différentes formes selon les personnes. Par exemple :
- Parler à un ami ou à un membre de votre famille qui partage vos inquiétudes et les émotions que vous ressentez.
- Contacter un organisme communautaire, un groupe ou une structure qui sera en mesure d’apporter les informations appropriées et le soutien dont vous avez besoin.
- Demander des conseils ou une aide pratique en sollicitant votre entourage pour accomplir une tâche difficile.
- Passer du temps avec les autres, mais pas nécessairement pour parler des problèmes (par exemple, en partageant un repas).
- Écouter et aider les autres (sans oublier de prendre soin de soi).
Le soutien demandé aux autres peut vous permettre de vous sentir :
- plus confiant dans votre capacité à gérer les problèmes
- mieux à même de gérer vos problèmes
- moins accablé par les problèmes
- réconforté par les soins et le soutien apportés par d’autres et le sentiment que vous n’êtes pas seul(e).
Le proverbe qui dit : « problème partagé, problème à moitié résolu. » illustre bien la notion de soutien social.
« Nous venons d’évoquer avec vous brièvement l’importance du soutien social. Maintenant, nous pouvons vous aider à réfléchir afin de mettre en place une stratégie pour obtenir un soutien social auprès d’une personne en laquelle vous avez confiance. »
Planifiez avec précision ce que vous allez faire (exemple : appeler la personne)
N’oubliez pas de décomposer ce plan en petites étapes plus faciles à gérer
Décidez du jour
Que direz-vous à la personne/l’organisme ?
L’utilisation de rappels peut être un moyen utile de s’assurer que vous effectuez les tâches souhaitées. Par exemple, l’utilisation d’alertes sur votre téléphone mobile, l’association des tâches aux activités communautaires ou aux heures des repas, ou le fait de demander à un ami ou à un membre de votre famille de s’assurer que vous tenez vos engagements constituent d’excellents moyens de vous aider à accomplir ces tâches.
Alors, que pouvez-vous faire ?
Vous pouvez prendre des mesures pour promouvoir votre propre bien-être mental. Remettez les choses en perspective. N'oubliez pas que vous êtes humain après tout. Il est normal d'éprouver des sentiments de détresse, de tristesse, de peur, de confusion et de colère en temps de crise, et le fait d'avoir ces sentiments ne signifie pas que vous êtes faible ou que vous ne parvenez pas à effectuer votre travail.
- Lorsque vous avez des pensées et des sentiments difficiles à propos de votre travail ou de votre capacité à faire face, essayez de faire le point sur ce que vous maîtrisez et sur les défis sur lesquels vous n'avez aucun contrôle.
- Il peut également être utile de passer du temps chaque jour à raconter quelques-unes des choses que vous avez accomplies, car il est parfois facile d'oublier ce qui s'est bien passé pendant les périodes de stress élevé.
- Enfin, n'oubliez pas d'être bienveillant avec vous-même, tout comme vous le seriez avec un ami ou un collègue qui se trouve dans la même situation.

Restez bien informé
- Cherchez des informations auprès de sources fiables telles que l’OMS et votre autorité sanitaire locale sur des sujets tels que l’identification des cas, les mesures de prévention et de lutte antiinfectieuses ou tout autre sujet en rapport avec votre rôle d'intervenant.
- Vous pouvez également envisager de suivre un cours en ligne dispensé par un prestataire de confiance.
Éviter la surcharge d’informations
Alors que vous essayez de rester informé(e), pensez à ne pas vous surcharger de nouvelles. Les nouvelles qui ne cessent d’affluer au sujet de la pandémie de COVID-19 peuvent vous donner le sentiment d’être submergé et d’être en proie à une agitation.
- Essayez de limiter autant que possible votre exposition aux médias, notamment en réduisant le temps passé sur les réseaux sociaux.
- Évitez les sources d’informations médicales non vérifiées et n'écoutez pas les mythes et les rumeurs.
- Évitez de regarder votre téléphone le matin, essayez plutôt d'utiliser un réveil à l'ancienne.

Restez connecté(e)
Malgré les mesures de distanciation physique, assurez-vous de rester en contact avec votre système de soutien pendant cette crise. Il est normal de ressentir le besoin de se retirer des cercles sociaux en période de stress, mais le fait de rester connecté(e) vous aide à faire face.
- Vous pouvez contacter vos amis et les membres de votre famille via un chat texte ou vidéo, et participer à des repas et des activités sociales virtuellement.
- Essayez de vous soutenir mutuellement avec des collègues de confiance au travail, car beaucoup d'entre vous peuvent avoir des expériences et des réactions similaires.
- Vous pouvez essayer de créer une plateforme formelle ou informelle où vous pourrez partager, avec vos collègues, vos connaissances et discuter des dilemmes auxquels vous êtes confrontés lorsqu'ils se présentent.
- Évitez de discuter de la pandémie lors de rassemblements sociaux virtuels si vous le pouvez et, si les gens orientent effectivement la conversation vers la COVID-19, vous pouvez toujours choisir de quitter la réunion ou, en toute bonne humeur, leur dire que vous préféreriez ne pas en parler pendant votre activité agréable.
Connaître ses limites
Si vous vous sentez trop accablé(e) et incapable de faire face, réfléchissez aux mesures que vous pouvez prendre pour soulager une partie de votre charge au travail ou à la maison.
- S’il est possible de faire une pause dans vos tâches au travail ou à la maison, ou de prendre un court congé de votre travail, parlez-en à votre superviseur ou aux membres de votre famille. Même si c'est difficile à accepter, rester au travail quand on est tendu au-delà de ses limites met en danger les personnes dont on s'occupe.
- Pendant la pandémie de COVID-19, il est également essentiel de surveiller vos symptômes et de notifier immédiatement tout incident d’exposition ou de signaler si vous pensez avoir été infecté(e). Cela peut vous empêcher de faire votre travail, mais cela protégera ceux qui vous entourent.


Prenez du temps pour vous-même
Prenez le temps de faire des activités simples qui apportent de la joie, du confort et stimulent l'estime de soi sur une base régulière. Ces activités pourront notamment être les suivantes :
- lire, écouter des histoires ou cuisiner.
- se promener, danser, regarder ou pratiquer un sport.
- écouter de la musique ou faire des activités artisanales.
- faire la liste de toutes les choses dont vous êtes reconnaissant (dans votre tête ou sur papier).
- Appeler un ami ou un membre de votre famille
Maintenez un mode de vie sain
En temps de crise, un mode de vie sain est essentiel à la résilience de votre corps et de votre esprit.
Adoptez une alimentation équilibrée et évitez de sauter des repas même pendant les périodes très chargées. Gardez toujours avec vous des en-cas sains et riches en énergie, et évitez de consommer trop de caféine, de sucre et de malbouffe. Les aliments sains comprennent :
- fruits and vegetables
- des fruits et des légumes
- des légumineuses
- des céréales complètes
- des viandes maigres et du poisson
- des produits laitiers en quantités modérées
Activité physique
L’exercice peut se présenter sous différentes formes :
- monter les escaliers à pied, courir, faire du vélo ou effectuer des tâches ménagères ;
- les exercices d'étirement, la danse et le yoga ;
- et la marche rapide.
Sommeil
- Éteignez tous les appareils 30 minutes avant de vous coucher.
- Réveillez-vous et allez vous coucher à peu près à la même heure chaque jour.
- Évitez la caféine (café, thé et certaines boissons gazeuses) en après-midi et en soirée.
- Limitez la consommation d'alcool ou d'autres substances pouvant affecter la qualité du sommeil.
- Évitez les siestes en journée.
- Créez un environnement de sommeil calme avec une température confortable et un bruit et une lumière minimes, si possible.
- Si vous ne pouvez pas dormir, levez-vous et allez dans une autre pièce et distrayez-vous pendant 20 à 30 minutes, avant de vous recoucher.
- Restez bien hydraté.
- Faites de votre mieux pour vous reposer pendant tout temps d'arrêt au travail et dormez suffisamment entre les périodes de travail car cela vous aide à rester concentré et équilibré tout au long de la journée.
- Évitez les comportements d’adaptation malsains tels que la consommation de tabac, d’alcool ou d’autres substances, car ils vous sont néfastes à long terme.

- Faites de votre mieux pour maintenir une routine constante autant que possible, même si cela peut être difficile en temps de crise
Demandez de l’aide à un professionnel
Que vous viviez déjà avec un problème de santé mentale ou non, si votre sentiment de détresse persiste et qu'il devient difficile de faire face à vos activités quotidiennes au travail ou à la maison, envisagez de demander l'aide d’un professionnel. N’oubliez pas que rechercher de l’aide n’est pas une faiblesse, mais un signe de force et de résilience.
- Demandez l'aide d’un professionnel de santé, comme votre médecin généraliste, un psychiatre ou un thérapeute.
- Envisager de faire appel à certaines ressources locales qui ont été mises au point pour la riposte à la COVID-19, telles que des services de soutien psychologique et des services de conseil à distance.


Suivez votre traitement
Si vous êtes sous traitement pour un problème de santé mentale, il est essentiel que vous suiviez la posologie prescrite. N'oubliez pas que prendre soin de votre propre bien-être mental est votre plus grand atout dans l'exercice de votre travail.
- Respectez votre traitement si vous en prenez et communiquez avec votre professionnel de la santé mentale au sujet des ajustements à apporter, si nécessaire.
- Alors que le soutien psychologique en face à face peut être difficile pendant cette période, essayez de voir si le conseil et la psychothérapie en mode virtuel sont disponibles.
Exercice de respiration
Pour commencer, nous aimerions vous présenter un exercice de respiration. Cet exercice dure environ cinq minutes.
Nous allons vous apprendre à respirer de manière à détendre votre corps et votre esprit. Cet exercice nécessite un peu de pratique avant d’en ressentir véritablement les bienfaits. Vous pouvez le répéter autant de fois que vous le souhaitez.

- Avant de commencer, essayez de détendre votre corps.

- Secouez vos bras et vos jambes et relâchez-les.

- Roulez les épaules vers l’arrière et inclinez doucement la tête d’un côté puis de l’autre.

- Maintenant, placez vos mains sur votre ventre et imaginez la présence d’un ballon dans votre abdomen. À l’inspiration, vous allez souffler dans ce ballon et ainsi faire gonfler votre ventre. À l’expiration, l’air contenu dans le ballon va également sortir, redonnant à votre ventre son aspect plat.

- La deuxième étape consiste à ralentir votre rythme respiratoire. Nous allons prendre trois secondes pour inspirer et trois secondes pour expirer.

- Inspirez … 1, 2, 3. Et expirez … 1, 2, 3.

- On recommence. Vous pouvez répéter cet exercice plusieurs fois.

- Le décompte des secondes et le nombre de fois où vous faites l’exercice n’a pas beaucoup d’importance. L’objectif consiste simplement à essayer de ralentir votre respiration.

- Respirez lentement.

- Maintenant, ralentissez encore votre respiration. Videz lentement et doucement vos poumons.

- Si vous commencez à avoir des vertiges ou des étourdissements, c’est que votre respiration est trop profonde, trop forte ou trop rapide.

- Maintenant, expirez lentement. Et après l’expiration, comptez jusqu’à trois dans votre tête avant d’inspirer à nouveau. Ensuite, inspirez aussi lentement que possible.

- Observez l’air qui entre et sort de vos narines à l’inspiration et à l’expiration.

- Sentez le léger mouvement de vos épaules.

- Sentez le mouvement de votre poitrine.

- Observez comment votre ventre se gonfle et se creuse, à l’inspiration et à l’expiration.

- Chassez les pensées parasites, concentrez-vous simplement sur votre respiration.

- Ralentissez le rythme de votre respiration. Expirez lentement.

- Puis recentrez-vous et prenez à nouveau conscience du monde qui vous entoure. Prenez conscience de votre environnement.
Sachez que chaque fois que vous pratiquez cet exercice, vous prenez du temps pour vous. Vous devez prendre ce temps pour essayer de vous détendre afin de préserver votre santé. Vous pouvez faire des exercices plus courts d’une ou deux minutes ou des exercices plus longs d’une durée de cinq à dix minutes.
Relaxation musculaire progressive
Nous avons évoqué l’aspect physique du stress, maintenant, nous aimerions vous montrer comment améliorer votre bien-être psychologique avec un exercice appelé relaxation musculaire progressive. Cet exercice prend entre 10 et 20 minutes.
Lorsque nous vivons une situation stressante et que nous ressentons de l’angoisse, nos muscles peuvent avoir tendance à se contracter. Pendant cet exercice, chaque muscle doit être contracté, mais sans que le corps soit soumis à une pression excessive. Si vous souffrez de traumatismes ou de douleurs, évitez de solliciter les zones concernées. Portez une attention particulière à ce que vous ressentez lorsque vous relâchez la tension dans chaque muscle et à la sensation de relaxation qui l’accompagne.
Commençons l’exercice

- Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable. Fermez les yeux si cela vous convient.
- Commencez par inspirer profondément et sentez l’air remplir vos poumons. Retenez votre respiration pendant trois secondes.
Marquez une brève pause

- Commencez à expirer lentement et libérez votre corps des tensions.
- Inspirez à nouveau profondément et retenez votre respiration pendant trois secondes.
Marquez une brève pause

- À nouveau, expirez lentement.
- Inspirez maintenant encore plus lentement. Remplissez vos poumons et bloquez l’air pendant trois secondes.
Marquez une brève pause

- Expirez lentement et prenez conscience du relâchement des tensions dans votre corps.
- Maintenant, portez votre attention sur vos pieds. Commencez par contracter vos pieds en rentrant les orteils et la plante des pieds. Maintenez la tension pendant sept secondes et observez ce que vous ressentez.
Marquez une pause de cinq secondes

- Relâchez la tension dans vos pieds. Sentez-vous le relâchement des tensions dans votre corps ?
- Ensuite, concentrez-vous sur la partie inférieure des jambes. Contractez les muscles des mollets. Maintenez cette tension pendant sept secondes et observez ce que vous ressentez dans vos jambes.
Marquez une pause de cinq secondes

- Détendez vos jambes. Ressentez-vous le relâchement de la tension dans vos jambes ? Vous devez continuer à inspirer profondément.
- Ensuite, contractez les muscles de la partie supérieure des jambes et du bassin. Pour cela, serrez bien les cuisses pendant sept secondes. Vous devez veiller à ce que cet exercice ne provoque pas de tensions dans votre corps.
Marquez une pause de cinq secondes

- Puis relâchez. Observez le relâchement de la tension dans la partie supérieure des jambes et du bassin.
- Contractez le ventre et la poitrine. Pour cela, rentrez le ventre. Intensifiez le mouvement et maintenez la tension pendant sept secondes.
Marquez une pause de cinq secondes

- Relâchez la tension. Laissez votre corps se relâcher. Sentez la tension quitter votre corps.
- Continuez à inspirer profondément. Inspirez lentement, prenez conscience de l’air qui emplit vos poumons. Retenez votre respiration
Marquez une brève pause

- Expirez lentement. Sentez l’air quitter vos poumons.
- Ensuite, contractez les muscles de votre dos en rapprochant les épaules. Maintenez cette position pendant sept secondes. Contractez les muscles de vos épaules au maximum sans provoquer de tensions dans votre corps et maintenez cette position.
Marquez une pause de cinq secondes

- Relâchez la tension de votre dos. Sentez la tension quitter lentement votre corps. Remarquez la différence dans votre corps lorsque les muscles sont relâchés.
- Serrez les poings. Maintenez cette tension pendant sept secondes.
Marquez une pause de cinq secondes

- Contractez les bras pendant sept secondes. Relâchez les bras.
Marquez une pause de cinq secondes

- Levez les épaules et maintenez-les dans cette position pendant sept secondes.
- Relâchez les épaules. Observez le relâchement et la sensation de bien-être dans vos doigts, vos mains, vos bras et de vos épaules.
Marquez une pause de cinq secondes

- Passez au cou et à la tête.
- Tournez le cou pour amener le menton vers l’épaule droite, maintenez cette position pendant sept secondes.
- Revenez à la position de départ et relâchez les muscles pendant sept secondes.
- Tournez le cou pour amener le menton vers l’épaule gauche, maintenez cette position pendant sept secondes.
- Revenez à la position de départ et relâchez les muscles pendant sept secondes.
- Inclinez le menton vers la poitrine et maintenez cette position pendant sept secondes.
- Revenez à la position de départ et relâchez les muscles pendant sept secondes.
- Basculez la tête le plus loin possible vers l’arrière, puis revenez à la position de départ et détendez-vous pendant sept secondes.
Marquez une brève pause

- Continuez à inspirer profondément. Inspirez lentement, prenez conscience de l’air qui emplit vos poumons. Retenez votre respiration
- Expirez lentement. Sentez l’air quitter vos poumons.
- Passons maintenant au visage.
- Commencez par fermer les yeux le plus fort possible pendant sept secondes.
- Ouvrez les yeux et relâchez la tension musculaire pendant sept secondes.
- Serrez la mâchoire le plus fort possible pendant sept secondes.
- Relâchez la mâchoire.
Marquez une pause de cinq secondes

- Enfin, contractez l’ensemble de votre corps. Contractez les pieds, les jambes, le ventre, la poitrine, les bras, la tête et le cou. Accentuez cet effort, sans exercer de tension excessive sur votre corps. Maintenez cette position.
Marquez une pause de cinq secondes

- Relâchez la tension musculaire Laissez tout votre corps se relâcher. Observez la sensation de détente comparée au ressenti que vous éprouvez lorsque les muscles du corps sont contractés.
- Cet exercice nécessite un peu de pratique avant d’en ressentir véritablement les bienfaits. Vous pouvez le répéter autant de fois que vous le souhaitez.
Accueillir les pensées parasites — LES IDENTIFIER et LES NOMMER
Beaucoup de gens disent que lorsqu’ils font les exercices de relaxation musculaire progressive ou de respiration, ils ont du mal à se libérer de pensées ou de sentiments parasites. C’est normal. Pourquoi ? Parce qu’il est souvent difficile de tenter de faire abstraction de ces pensées et de ces sentiments. Il est donc préférable de les accueillir.
Cet exercice est utile lorsque vous êtes envahi par une pensée ou un sentiment en particulier. Étonnamment, le simple fait de prendre conscience de la présence de ces pensées et de ces sentiments et de les reconnaître pour ce qu’ils sont, constitue un début d’aide. Identifier et nommer nos pensées et nos sentiments difficiles a pour effet de réduire leur pouvoir et leurs conséquences délétères. Identifier et nommer nous permet également de prendre du recul et de choisir la manière dont nous allons réagir.
Nous allons mettre cela en pratique dès maintenant.

- Êtes-vous en ce moment en proie à une pensée ou à un sentiment qui provoque chez vous du stress ? Essayez de déterminer de quoi il s’agit. Explicitez cette pensée ou ce sentiment pour vous-même.
- S’agit-il d’une pensée ? Est-ce que ce sont des mots ou des images qui vous viennent à l’esprit, ou les deux ? S’il s’agit d’une sensation dans votre corps, où se situe-t-elle précisément ?
- Maintenant, dites-vous en silence : « J’éprouve un sentiment difficile » ou « J’éprouve une pensée difficile ». Ou, « J’observe une sensation d’oppression dans la poitrine », ou, « Je revis des souvenirs douloureux », ou « Je ressens une grande peur et une profonde tristesse », ou « Je m’inquiète pour l’avenir », ou « J’ai mal au ventre ».
Marquez une pause de 5 secondes

- Ensuite, dites-vous en silence : « Ce sentiment ou cette pensée difficile est naturel(le). Cela arrive à beaucoup de gens quand ils sont stressés. C’est difficile et désagréable, mais c’est naturel. »
Marquez une pause de 10 secondes

- Imaginez maintenant que ces sentiments et ces pensées difficiles sont comparables au temps qu’il fait, et que vous êtes dans le rôle du ciel. Votre objectif est maintenant de vous ouvrir afin de les accueillir – de les laisser venir, s’installer et partir comme bon leur semble – de leur permettre d’évoluer en vous, comme le soleil et les nuages dans le ciel.
Marquez une pause de 5 secondes

- Pendant ce temps, expirez lentement, vidant complètement vos poumons.
Marquez une pause de 5 secondes

- À la fin de l’expiration, faites une pause de trois secondes avant d’inspirer à nouveau très lentement.
Marquez une pause de 5 secondes

- Pendant ce temps, imaginez que votre respiration enveloppe votre douleur.
Marquez une pause de 5 secondes

- C’est comme si vous faisiez une ouverture en créant de l’espace autour.
Marquez une pause de 5 secondes

- L’idée est simplement de respirer lentement en expirant complètement, et grâce à cet exercice, de sentir que vous créez de l’espace pour votre douleur, un sentiment d’ouverture, pour accueillir ces pensées et ces sentiments difficiles.
Marquez une pause de 5 secondes

- Demandez-vous si vous pouvez permettre à vos pensées et à vos sentiments d’être présents, même si ces derniers sont désagréables ou que ne voulez pas les éprouver.
Marquez une pause de 5 secondes

- Demandez-vous si vous pouvez arrêter de lutter contre cette douleur en lui permettant simplement d’être là.
Marquez une pause de 3 secondes

- Prenez maintenant conscience du monde qui vous entoure : qu’est-ce que vous voyez, entendez, sentez et touchez ?
Marquez une pause de 5 secondes

- Soyez conscient(e) que vous appartenez à un monde que vous pouvez voir, entendre et sentir et que vous avez la possibilité de choisir la manière d’interagir avec ce qui le constitue.
Marquez une pause de 10 secondes

- Comment avez-vous vécu cet exercice personnellement ? Cela vous a-t-il été utile ? Il est parfois nécessaire de pratiquer ces exercices plusieurs fois pour qu’ils soient véritablement bénéfiques.
Dévora Kestel (Director), Russ Harris (content creation), Kennith Carwell (project coordination and management), Sanjo Ogunseye (narration), David Wilson Alessandro Mannocchi (book production).
Geneva: World Health Organization; 2020
Pleine conscience
Nous savons que vous pouvez parfois éprouver des pensées et des sentiments extrêmement difficiles. Leur puissance est telle que ceux-ci sont comparables à une tempête dévastatrice qui peut facilement vous anéantir. Nous allons vous apprendre quelques exercices de pleine conscience pour vous aider à traverser ces moments. La pleine conscience ne fait pas disparaître vos tempêtes émotionnelles… elle permet de vous mettre à l’abri en attendant que la « tempête » s’éloigne.
Cet exercice est utile lorsque vous êtes envahi par une pensée ou un sentiment en particulier. Étonnamment, le simple fait de prendre conscience de la présence de ces pensées et de ces sentiments et de les reconnaître pour ce qu’ils sont, constitue un début d’aide. Identifier et nommer nos pensées et nos sentiments difficiles a pour effet de réduire leur pouvoir et leurs conséquences délétères. Identifier et nommer nous permet également de prendre du recul et de choisir la manière dont nous allons réagir.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
La pleine conscience est particulièrement utile dans les situations ou les expériences stressantes. Vous pouvez également pratiquer la pleine conscience lorsque vous ne disposez que d’une ou deux minutes, par exemple lorsque vous attendez quelque chose, ou avant ou après une activité que vous accomplissez tous les jours, comme se laver, manger, cuisiner ou dormir. Si vous pratiquez la pleine conscience à ces moments précis, vous constaterez peut-être que les activités ennuyeuses deviennent plus agréables, et il sera plus facile de recourir à la pleine conscience plus tard dans des situations difficiles.
Nous allons faire un exercice pour que vous puissiez voir par vous-même.
Exercice de pleine conscience nº 1

- Nous allons vous demander de prendre plusieurs minutes pour avaler une seule gorgée d’une boisson non alcoolisée, eau, jus de fruit, thé ou café. Le défi consiste à prêter attention à chacune des étapes de ce processus.
Marquez une pause d’une seconde

- Allez chercher votre boisson. Nous vous invitons à vous asseoir en vous tenant droit. Cet exercice doit se faire en silence.
- Prenez votre bouteille, votre verre ou votre tasse et observez le récipient comme si vous n’en aviez jamais vu auparavant.
Marquez une pause de 5 secondes

- Notez sa couleur et sa forme.
Marquez une pause de 5 secondes

- Observez la manière dont la lumière passe à travers l’objet ou est reflétée par celui-ci.
Marquez une pause de 5 secondes

- Examinez sa texture. Passez vos doigts sur le récipient et demandez-vous quelle sensation cela procure.
Marquez une pause de 5 secondes

- Prenez conscience du poids de l’objet dans votre main.
Marquez une pause de 5 secondes

- Regardez le liquide à l’intérieur… observez avec attention la façon dont la lumière est réfléchie à la surface.
Marquez une pause de 5 secondes

- Déplacer doucement la bouteille ou la tasse afin de faire tourner le liquide à l’intérieur.
Marquez une pause de 5 secondes

- Remarquez les motifs à la surface du liquide lorsqu’il tourbillonne.
Marquez une pause de 5 secondes

- Maintenant, approchez le récipient de votre nez et sentez-le.
Marquez une pause de 5 secondes

- Si vous avez choisi du thé ou du café ou une autre boisson dont l’odeur est caractéristique, inhalez alors l’arôme profondément.
Marquez une pause de 5 secondes

- Maintenant, portez la bouteille ou la tasse au niveau de votre bouche, et appuyez-la contre vos lèvres, et faites une pause pendant quelques instants avant de commencer à boire.
Marquez une pause de 2 secondes

- Là encore, sans boire, observez ce qui se passe à l’intérieur de votre bouche … Peut-être constaterez-vous une augmentation de la production de salive … ou une sensation de chaleur … ou une envie de boire.
Marquez une pause de 5 secondes

- Et dans un instant – ne le faites pas encore – nous vous demanderons de prendre une petite gorgée... aussi lentement que vous le pouvez... puis de refermer la bouche, en gardant le liquide à l’intérieur sans l’avaler.
Marquez une pause de 2 secondes

- Maintenant, aussi lentement que vous le pouvez, prenez une petite gorgée... puis fermez la bouche, et gardez le liquide sans l’avaler.
Marquez une pause de 2 secondes

- Et toujours aussi lentement et doucement, déplacez le liquide à l’intérieur de votre bouche.
Marquez une pause de 3 secondes

- Prenez conscience de sa présence au contact de la langue et des joues.
Marquez une pause de 3 secondes

- Si le liquide a un goût, prenez vraiment le temps de le savourer.
Marquez une pause de 3 secondes

- Et puis, aussi lentement que possible, avalez le liquide en prêtant attention au bruit de la déglutition.
Marquez une pause de 5 secondes

- Nous sommes maintenant à la fin de l’exercice, pensez attentivement au lieu dans lequel vous vous trouvez.
- Regardez autour de vous. Nommez cinq objets qui vous entourent.
Marquez une pause de 2 secondes

- Écoutez attentivement. Pensez à trois ou quatre sons que vous pouvez entendre.
Marquez une pause de 2 secondes

- En inspirant, que sentez-vous ?
Marquez une pause de 2 secondes

- Pensez au lieu où vous vous trouvez en ce moment et à ce que vous êtes en train de faire.
Marquez une pause de 2 secondes

- Ouvrez les mains et passez doucement vos doigts à l’endroit où vous étiez assis.
Marquez une pause de 2 secondes

- Sentez la surface sous vos doigts.
Marquez une pause de 3 secondes

- La prochaine fois que vous vous sentez envahi(e) par vos pensées et vos sentiments, peu importe les personnes qui sont auprès de vous ou ce que vous faites, essayez de vous concentrer sur l’action en cours, comme vous l’avez fait avec cet exercice et voyez ce qui se passe.
Marquez une pause de 3 secondes
Pleine conscience
Exercice de pleine conscience nº 2

- Passons maintenant à un autre bref exercice de pleine conscience.
- Vous pouvez pratiquer cet exercice, quel que soit l’état d’esprit dans lequel vous êtes en ce moment, même si vous vous sentez bien et n’avez pas de pensées ou de sentiments difficiles. Il suffit de suivre les étapes suivantes. La pratique de ce type d’exercice, même lorsque vous vous sentez bien, vous permet de vous préparer à affronter des situations difficiles.
- Cet exercice doit se faire en silence.
- Nous vous invitons à vous asseoir en vous tenant droit. Vous pouvez fermer les yeux pour vous concentrer plus profondément sur l’exercice. Si vous ne souhaitez pas fermer les yeux, fixez un point. Prenez le temps de vous interroger sur vos sensations et le contenu de vos pensées.
Marquez une pause de 5 secondes

- Ensuite, essayez de ralentir votre niveau d’activité. Ralentissez le rythme de votre respiration. Inspirez et expirez par le nez.
Marquez une pause de 5 secondes

- Appuyez lentement vos pieds sur le sol.
Marquez une pause de 5 secondes

- Étirez lentement les bras ou, si vous préférez, joignez les mains fermement.
Marquez une pause de 5 secondes

- Prenez conscience de ce ralentissement.
Marquez une pause de 5 secondes

- Observez maintenant le lieu où vous vous trouvez. Prenez conscience de votre environnement.
- Nommez cinq objets visibles qui vous entourent.
Marquez une pause de 5 secondes

- Pensez à trois ou quatre sons que vous pouvez entendre.
Marquez une pause de 5 secondes

- Prenez une inspiration : l’air que vous inspirez est-il chaud, froid, frais, vicié, sec ou humide ? Quelles sont les odeurs ?
Marquez une pause de 5 secondes

- Pensez au lieu où vous vous trouvez en ce moment et à ce que vous êtes en train de faire.
- Tendez la main et touchez quelque chose, et demandez vous ce que vous ressentez sous vos doigts.
Marquez une pause de 5 secondes

- Étirez votre corps comme vous le souhaitez. Étirez les bras ou les jambes, le dos ou le cou.
Marquez une pause de 5 secondes

- Vous observerez que même si des pensées ou des sentiments difficiles peuvent surgir ‒ il y a aussi un monde autour de vous que vous pouvez voir, entendre, sentir et toucher.
- Vous observerez également que vous pouvez maintenant vous déplacer comme vous le souhaitez. Vous avez aussi la possibilité de choisir les mots que vous allez prononcer, et la manière de le faire, doucement ou avec force.
- Il est important de réfléchir à la manière dont vous influencez le monde qui vous entoure par vos actions, par ce que vous faites et par les mots que vous utilisez et la manière dont vous les dites.
- Prenez maintenant un moment pour réfléchir à ce que vous ressentez.
Marquez une pause de 5 secondes

- Nous espérons que cet exercice vous permet de vous sentir un peu plus ancré(e), moins perdu(e) dans vos pensées et sentiments, et plus en lien avec le monde qui vous entoure.
- Dans le cas contraire, ou si vous éprouvez un sentiment d’étrangeté, sachez que ces réactions sont fréquentes. Habituellement, avec de la pratique, ces exercices deviennent naturels et le bénéfice en sera plus grand.
Marquez une pause de 3 secondes
Maintenant que vous disposez de plus d’informations sur la façon de gérer le stress dans certaines situations, peut-être pouvons-nous réfléchir à la façon de gérer ces situations, dans la mesure du possible. Comment ? Nous allons le découvrir.
La gestion des problèmes
Le stress peut réduire notre capacité à résoudre des problèmes pratiques. Il peut nous arriver de nous sentir impuissants ou de manquer de confiance pour gérer nos problèmes. L’anxiété ou le stress que nous éprouvons peuvent aussi nous empêcher de gérer efficacement les problèmes pratiques.

Nous allons à présent nous concentrer sur une stratégie qui vous aidera à gérer l’aspect pratique de votre problème. Cela s’appelle « la gestion des problèmes ». Notre but est de vous aider à déterminer les éléments du problème sur lesquels vous pouvez ou non influer. Vous ne parviendrez peut-être pas toujours à résoudre l’ensemble du problème, mais vous pourrez peut-être influer d’une manière ou d’une autre ou changer la manière dont vous l’appréhendez, ce qui peut vous permettre de réduire les sentiments négatifs.
La gestion des problèmes est une stratégie structurée qui peut nous aider à résoudre et à gérer des problèmes pratiques. Cet outil peut donc être utilisé dans de nombreuses situations différentes. Cette stratégie comprend les étapes détaillées ci-dessous.
Dresser la liste des problèmes
Choisir un problème
Définir le problème
Penser à des idées
Choisir des idées
Élaborer des plans d’action
Faire le point
Problèmes surmontables : Me disputer moins souvent avec mon mari, améliorer mon humeur | Problèmes insurmontables : Trouver un emploi à mon mari et faire en sorte que sa colère s’apaise |
---|---|
Choisir un problème soluble |
Les disputes quotidiennes avec mon mari. |
Définir le problème | J’aimerais réduire les désaccords avec mon mari. On se dispute tous les jours. |
Moyens possibles de gérer le problème (comment puis-je résoudre ou limiter le problème ?) |
|
Solutions utiles |
|
Planifier (comment appliquer la solution que vous avez choisie) |
Mardi : Rendre visite à une amie de confiance à 10h00 après avoir emmené les enfants à l’école. Évoquer avec cette amie les disputes avec mon mari. Jeudi : Quand j’ai rendu visite à ma mère, je lui ai dit que j’avais des problèmes avec mon mari. Lui demander ce qu’elle ferait à ma place. Samedi matin : Mon mari sera à la maison. Lui dire que je me sens très malheureuse parce que nous nous disputons souvent. Attendre sa réponse. |
Faire le point (après mise en œuvre du plan) |
L’amie de confiance a été un soutien précieux. Bien qu’elle n’ait pas donné d’autres conseils, le fait de lui parler a été profitable. Je me suis sentie mieux après, et mon humeur s’est un peu améliorée. Nous avons aussi parlé d’autres choses ce qui m’a permis d’oublier un peu ma tristesse. Ma mère m’a dit que je devais parler avec mon mari, mais que je devais comprendre sa frustration et ne pas lui reprocher d’avoir perdu son emploi. Elle m’a aidé à préparer ce que j’allais lui dire, ce qui m’a permis de me sentir plus en confiance. J’ai parlé à mon mari le soir même parce que je me sentais dans un climat de confiance pour.entamer une discussion avec lui. Il a été d’accord avec moi, mais nous ne savons toujours pas bien quoi faire pour résoudre le problème. Nous nous sommes même disputés violemment à deux reprises cette semaine, mais c’est moins qu’avant, et nous avons discuté des problèmes grâce à la conversation que nous avons eue précédemment. |
Vous pouvez également opter pour l’approche suivante
FAIRE UNE PAUSE
Définir et identifier le problème
- Les disputes quotidiennes avec mon mari
RÉFLÉCHIR
Envisager plusieurs manières différentes de gérer ce problème.
Essayez de trouver au moins deux ou trois options différentes.
- Ne rien faire.
- Lui dire de faire plus d’efforts pour trouver un emploi.
- Dire à mon mari que je ne suis pas heureuse.
- J’ai demandé conseil à ma mère et cela m’a été utile. J’ai aussi parlé à mon mari de quelque chose qui me mettait en colère, et il a changé son comportement.
- Mes amies peuvent être une aide précieuse. Elles m’écoutent toujours et me comprennent.
- Je ne sais pas.
- Ne rien faire.
- Dire à mon mari que je ne suis pas heureuse.
- En parler à mon amie.
Les questions suivantes peuvent vous aider : Qu’avez-vous fait dans le passé pour surmonter ce type de problème ?
Y a-t-il quelqu’un que vous pouvez contacter pour vous aider à gérer ce problème (p. ex., des amies, des proches ou des structures) ?
D’autres personnes que vous connaissez ont-elles des problèmes similaires ? Comment ont-elles réussi à résoudre ce problème ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de chacune des solutions que vous proposez ?
Avantages : Je ne vois aucune solution.
Inconvénients : Rien ne changera.
- Lui dire de faire plus d’efforts pour trouver un emploi
Avantages : J’aurai le sentiment de m’être exprimée.
Inconvénients : Cela pourrait susciter chez lui une colère plus grande sans résoudre le problème.
PAvantages : Il saura ce que je ressens et comprendra peut-être que j’espère changer la situation et être à nouveau heureuse avec lui.
Inconvénients : Cela risque de le perturber davantage.
Avantages : L’amie m’apportera un soutien et m’aidera peut-être à trouver des moyens de résoudre le problème.
Inconvénients : Je n’en vois pas.AGIR
Choisir une option dans la liste de solutions possibles à essayer.
S’assurer que l’option est sans danger pour vous et les autres si vous la mettez en œuvre.
Vous pouvez décomposer votre solution en étapes pratiques.
Si la solution que vous choisissez ne vous aide pas, vous pouvez revenir à la liste et essayer une autre solution.
Étapes:
1. Je vais appeler une amie demain.
2. Je vais dire à mon amie ce que je ressens.
3. Je vais demander à un amie de m’aider.
4. Je vais écouter ce que mon amie pense du problème.
5. Je vais dire à mon mari que je ne suis pas heureuse.
6. Après demain : Mon mari sera à la maison. Lui dire que je me sens malheureuse parce que nous nous disputons souvent. Attendre sa réponse.
La dernière section de cette page concerne l’utilisation de substances psychoactives. Ces substances comprennent l’alcool, le cannabis, la cocaïne, les stimulants amphétaminiques, les substances à inhaler, les sédatifs ou les somnifères, les hallucinogènes et/ou les opioïdes.
Modérer la consommation de substances psychoactives

Si vous pensez (ou si on vous a dit) que votre consommation de drogues ou de substances psychoactives constitue un risque de santé et pourrait vous causer des problèmes d’ordre social, juridique, psychologique, professionnel ou familial, cette section vous aidera à évaluer votre comportement dans ce domaine et vous donnera des conseils en vue de le modifier. Passons en revue les étapes de ce processus.

Tout d’abord, réfléchissez à la/aux drogue(s) ou substance(s) psychoactive(s) que vous consommez et aux problèmes éventuels que cela peut entraîner. Il peut s’agir par exemple de disputes avec votre famille ou votre partenaire, de problèmes de santé (notamment une mauvaise qualité de sommeil, le sentiment d’être déprimé ou stressé) ou des difficultés de mémoire ou de concentration.
Ensuite, réfléchissez aux conséquences si :
- vous ne changez rien à vos habitudes de consommation ;
- vous réduisez votre consommation ; ou si
- vous cessez votre consommation de substance(s) psychoactive(s). Si vous consommez plusieurs types de substances, envisagez-les de manière distincte.
Quels sont les effets positifs à court terme ?
Quels sont les effets à long terme ?
Quels sont les effets négatifs à court terme ?
Quels sont les effets à long terme ?


Maintenant, il vous appartient de décider ce que vous ferez de ces informations. Nous vous informons simplement que l’utilisation de drogues ou de substances psychoactives provoque de nombreux effets nocifs. La réduction ou l’arrêt de la consommation de drogues constitue la manière la plus efficace de limiter ces risques.
Avertissement : Si vous éprouvez de graves symptômes de sevrage ou une gêne importante lorsque vous cessez de consommer de l’alcool, du tabac ou d’autres drogues, vous devez consulter un professionnel de la santé mentale.
Jusqu’à présent, nous vous avons fourni des informations générales sur la santé mentale en lien avec l’épidémie de COVID-19. Nous vous avons également proposé des conseils pratiques et des exercices pour faire face aux situations de stress, en particulier lorsque vous êtes envahi(e) par des pensées ou des émotions négatives. Dans cette dernière partie, nous aimerions que vous preniez un temps pour réfléchir à votre propre résilience et aux ressources dont vous disposez.
Vos atouts et vos stratégies d’adaptation
Nous voudrions rappeler ici quelque chose que beaucoup de gens ont tendance à oublier lorsqu’ils sont stressés :
Vous avez des atouts. Vous savez faire preuve de résilience. Vous disposez de nombreuses stratégies d’adaptation.

Vous avez mis au point des stratégies qui vous ont aidé dans de nombreux domaines de votre vie jusqu’à maintenant. Ne les oubliez pas. Ces stratégies peuvent vous aider à vous redonner de l’énergie et à retrouver un sentiment de contrôle. Il s’agit d’une palette d’outils que vous pouvez utiliser pour faire face aux difficultés.
Nous vous conseillons de prendre un papier et un crayon pour réfléchir aux questions suivantes. Celles-ci ont pour but de vous aider à identifier vos stratégies d’adaptation personnelles.
- Repensez à un moment de votre vie où vous traversiez des difficultés. Vous souvenez-vous des moyens que vous avez mis en œuvre pour les surmonter ?
- Poursuivez votre réflexion. Selon vous, qu’est-ce qui vous a le plus aidé dans ces moments-là ?
- Cette question est peut-être un peu difficile. Si vous ne parvenez pas à vous souvenir d’un moment particulier, réfléchissez à ce qui suit : Si votre problème ou votre souffrance diminue, quelles peuvent en être les conséquences positives dans d’autres domaines de votre vie ? Par exemple, vos relations, votre travail, vos obligations, votre sentiment d’identité.
- Visualisez votre journée. À quoi ressemblerait votre journée si votre bien-être émotionnel s’améliorait ?
- Pour parvenir à ce résultat, quelles mesures pouvez-vous prendre vous-même ? De quel type de soutien ou de quelles ressources disposez-vous ?
Voici quelques exemples de stratégies d’adaptation positives :
Se reposer suffisamment
Manger sainement et boire beaucoup d’eau
Discuter avec la famille, des amis ou d’autres membres de la communauté
Discuter des problèmes avec une personne en qui vous avez confiance
Pratiquer des activités qui vous permettent de vous détendre
Faire de l’exercice physique
Allez, on continue !
Nous arrivons au terme de cette section consacrée à la présentation des techniques qui pourront vous aider à gérer les situations stressantes et difficiles. N’oubliez pas que l’activité peut vous aider à vous sentir mieux, même si vous n’en ressentez pas l’envie.

Le démarrage de l’activité est l’étape la plus difficile. Beaucoup de personnes affirment qu’une fois qu’elles ont commencé une activité, il est plus facile de poursuivre. Ainsi, pour vous permettre de tirer parti de notre dernier outil, nous aimerions vous inviter à faire ce qui suit.
Pensez à ce que vous faisiez avant la situation de stress dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Quelle est l’activité agréable que vous pourriez reprendre ou faire plus souvent ?
Pensez à ce que vous faisiez avant la situation de stress dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Quelle est l’activité agréable que vous pourriez reprendre ou faire plus souvent ?
Lorsque vous vous sentiez mieux, quelle tâche, à la maison ou au travail, réalisiez-vous régulièrement que vous ne faites plus ou que vous faites moins souvent ?
L’objectif est maintenant que vous passiez un peu de temps à planifier ces tâches afin que vous commenciez à les refaire la semaine prochaine.
- Choisissez une tâche.
- Divisez la tâche en étapes.
- Choisissez un jour et une heure spécifiques.
- Notez ces informations.
- N’oubliez pas qu’il vaut mieux se fixer de petits objectifs pour commencer.
- Il peut être utile de fixer un rappel.
Dimanche | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Matin de 7 à 10 heures | |||||||
Milieu de matinée de 10 heures à midi | |||||||
Heure du déjeuner de midi à 14 heures | |||||||
Après-midi de 14 à 17 heures | |||||||
Soir de 17 à 20 heures | |||||||
Soirée 20 à 23 heures |
Manger un repas ou un plat préféré
Lire un livre
Se détendre et méditer
Prier
Cuisiner
Écouter de la musique
Chanter ou jouer de la musique
Danser
Avoir une activité artistique
Lire des magazines ou des journaux
Écrire un poème, un journal ou une histoire
Regarder d’anciennes photos
Tisser ou tricoter.
Être en lien
Appeler un ami ou un membre de votre famille
Préparer un cadeau pour quelqu’un
Jouer à un jeu avec un ami ou un membre de la famille sur Internet
Penser à une activité ludique pour être en contact virtuel avec un ami ou un membre de votre famille
L’auto-prise en charge
Se lever à la même heure qu’avant
Prendre une douche
Mettre des vêtements propres
Se brosser les cheveux
Accomplir des tâches du quotidien
Laver le linge
Balayer le sol
Faire votre lit
Ranger un espace dans votre maison
Cuisiner un repas
Réparer des vêtements
Lire le courrier
Aider les enfants à faire leurs devoirs
CE QU’IL FAUT SAVOIR !
Vous avez la capacité de surmonter les difficultés et de changer votre façon de les gérer.
Plus vous pratiquerez les exercices, plus ils deviendront faciles – soyez persévérant !
Faites appel à un professionnel de la santé mentale – nous avons tous besoin d’aide parfois.
Ressources
À propos du virus
Plus d’information sur la COVID-19
Questions-réponses sur le virus
Faire face à différents types de difficultés
Soutien en santé mentale pendant l’épidémie de COVID-19
Alimentation et activité physique
Rester en bonne santé en étant à la maison
À propos de la famille et des enfants
Aider les enfants à faire face au stress
La COVID-19 et la santé sexuelle et génésique
Travailler et apprendre à distance
COVID-19 : Recommandations pour mettre en place des solutions de formation à distance
À propos du travail en première ligne
L’auto-prise en charge des intervenants en situation d’urgence
Pour le personnel, les bénévoles et les agents communautaires
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