Deux semaines après que la tempête Daniel a frappé la Libye, l’ampleur des dégâts est quasi indescriptible. Les inondations qui ont suivi ont laissé dans leur sillage boueux une crise humanitaire de grande ampleur, en particulier à Derna.
On estime que 30 millions de mètres cubes d’eau ont submergé la ville dans un grondement à la suite de l’effondrement de deux barrages dans les montagnes avoisinantes. Le torrent d’eau a rasé des quartiers entiers de la ville et emporté des familles entières.
Des infrastructures essentielles ont été détruites ou endommagées, affectant la santé, l’approvisionnement en électricité, les routes, les télécommunications et d’autres services. Cette récente catastrophe exerce une pression supplémentaire sur le système de santé libyen déjà fragile, qui connaît de graves difficultés et n’offrait déjà à beaucoup d’habitants qu’un accès limité à des soins de santé appropriés.
L’OMS s’emploie non seulement à répondre aux besoins immédiats en matière de santé, mais également à évaluer les besoins sanitaires à long terme de la population affectée déplacée dans des installations et des camps temporaires. Veiller à ce qu’ils aient accès aux services de santé essentiels le plus près possible de leur habitation est une priorité.