L'OMS et le ministère de la Santé Publique définissent les interventions prioritaires pour 2012-2013

Les participants à la mission conjointe OMS-ministère de la Santé publique sont réunis autour d'une table.Durant les travaux de la mission conjointe OMS-ministère de la Santé publiqueDu 26 au 30 septembre 2011, le Bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Tunisie a accueilli  les travaux de la mission conjointe d'examen et de planification des programmes (JPRM) entre l’OMS et le Ministère de la Santé publique. Il s’agit au fait d’un exercice périodique et consensuel que l’OMS pratique avec les États Membres pour définir ses interventions prioritaires pour la période biennale à venir, dans le cadre de l’assistance technique et de la contribution financière fournie par l’Organisation

Des choix plus pertinents et plus stratégiques:

Pour la période bienniale 2012-2013, il a été proposé d’intégrer les programmes pour augmenter leur efficacité. « Après discussion et concertation, nous avons décidé de tenir compte des impératifs de gestion de l’OMS qui préconise 11 objectifs stratégiques pour la coopération. Nous avons alors regroupé les 43 programmes du ministère sous ces 11 objectifs, et la communication bilatérale n'en sera que plus efficace,» ont souligné les représentants du ministère de la Santé publique.

Un processus important pour une Tunisie différente

Le Dr Stefano Lazzari, représentant de l’OMS en Tunisie, a pour sa part ajouté qu'« après la révolution et la crise libyenne, la Tunisie "nouvelle" a de nouvelles exigences en matière de santé, d’où l’importance de ce processus de programmation conjointe qui doit respecter les  impératifs de l’OMS tout en tenant compte des priorités sanitaires en Tunisie. » Il a précisé qu'« avec une prévision de budget autour de 2 millions de dollars US pour la période bienniale 2012-2013, nous avons essayé de soutenir les axes stratégiques du pays, c'est-à-dire la prévention des maladies non transmissibles, la promotion des modes de vie sains, la qualité des soins et le développement d'un système de santé plus performant. »