À cette occasion, le Dr Ala Alwan, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale a de nouveau affirmé que « la première cause de mortalité évitable de la mère dans la Région est l’hémorragie. La plupart de ces décès pourraient être évités par un accès à du sang et à des produits sanguins sécurisés.
Dans de nombreux pays, la prise en charge de l’anémie sévère et des complications liées à la grossesse est le domaine où le besoin en dons de sang est le plus pressant. De plus, dans les pays en situations d’urgence humanitaire complexes, la sécurité transfusionnelle et l’approvisionnement en sang sont à risque chez les populations touchées ».
Dans la Région de la Méditerranée orientale, il existe une pénurie aigüe en matière de sang sécurisé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La plupart de ces pays collectent moins de la moitié du sang dont ils ont besoin ; le taux moyen de don de sang étant de dix dons pour 1000 habitants. Les donneurs de sang volontaires et non rémunérés représentent environ 50 % des donneurs de la Région, ce taux se situe entre 2 % et 100 % dans certains pays. En raison de l’approvisionnement insuffisant en sang provenant de donneurs volontaires et non rémunérés, la plupart des pays dépendent des familles des patients pour remplacer les unités de sang nécessaires en vue d’une transfusion.
Le Dr Alwan a ajouté que « le principal obstacle à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle et de l’approvisionnement en sang est le manque de politiques, stratégies et plans d’action nationaux correspondant à une approche globale pour faire face à ces problèmes de sécurité, de qualité, d’efficacité, de disponibilité et d’accès en temps voulu au sang et aux produits sanguins ».
Communiqué de presse (en anglais)