12 novembre 2015 – Dans le cadre de la Journée mondiale du diabète, l’OMS lance plusieurs appels : aux personnes et aux familles, pour qu’elles améliorent leur régime alimentaire et pratiquent davantage d’exercice physique en vue de prévenir le diabète et de garantir sa prise en charge efficace par les personnes vivant avec cette maladie ; aux gouvernements, pour qu’ils mettent en œuvre des politiques incitant à une alimentation saine et une vie active ; et aux groupes de la société civile, pour qu’ils donnent les moyens aux communautés d’adopter des comportements sains afin de réduire le nombre des décès prématurés dus aux maladies non transmissibles.
Le diabète est l’une des quatre principales maladies non transmissibles – avec le cancer, les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux, et les pneumopathies – qui entraînent chaque année 1,7 millions de décès dans la Région de la Méditerranée orientale. Le diabète est une pandémie qui reste cachée dans la plupart des régions de la planète, la moitié des cas de diabète dans le monde n’étant pas diagnostiqués. Selon les prévisions de l’OMS, le diabète sera la septième cause principale de décès d’ici 2030.
Dans la Région de la Méditerranée orientale, 14 % de la population est atteinte de diabète. Les personnes concernées souffrent généralement de l’une des deux formes suivantes :
le type 1, dans le cas duquel les personnes ne produisent pas d’insuline et doivent recourir à des injections d’insuline pour survivre ;
le type 2, dans le cas duquel l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou est incapable d’utiliser l’insuline qu’il produit, ce qui nécessite des ajustements du mode de vie et la prise de médicaments par voie orale. Il s’agit du type le plus courant (responsable d’environ 90 % de la totalité des cas de diabète), et les personnes atteintes de diabète de type 2 présentent typiquement un surpoids et un mode de vie sédentaire.
Une prise en charge inefficace de ces deux types de diabète peut entraîner des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux, une insuffisance rénale, l’impuissance, des amputations et des infections. Des modifications simples du régime alimentaire et une augmentation de l’exercice physique peuvent avoir un impact considérable sur la prévention et l’amélioration du diabète. Les personnes et les familles, les gouvernements, et les groupes de la société civile peuvent tous prendre des mesures pour changer les comportements actuels nuisibles à la santé afin de réduire le diabète.
Les personnes et les familles peuvent adopter des habitudes alimentaires saines et faire de l’exercice physique.
Les Gouvernements peuvent mettre en œuvre des politiques incitant tous les secteurs et les populations à adopter une alimentation et une vie saines et favorisant des environnements sains et actifs dans les écoles, sur les lieux de travail, au sein des communautés et dans les villes. Ils peuvent également prendre des mesures législatives pour interdire la commercialisation des aliments malsains, et fournir les soins requis pour le dépistage et la prise en charge des symptômes de personnes vivant avec cette maladie.
Les groupes de la société civile peuvent mener une action de sensibilisation, et préconiser une alimentation et un mode de vie sains pour prévenir l’apparition du diabète, ainsi que le dépistage précoce de la maladie, afin que les personnes atteintes puissent prendre en charge rapidement leurs symptômes et éviter les complications.
Afficher l’infographie sur les mesures requises pour la prévention et la prise en charge du diabète.
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