La leishmaniose cutanée zoonotique, causée par L. major, est le principal type de leishmaniose dans le pays. Le nombre de cas baisse progressivement depuis la mise en œuvre d'activités de lutte, à la fin de l'année 2006. Cette baisse est aussi probablement due à l'immunité protectrice des populations touchées.
Les mesures de lutte consistent surtout à réduire les populations de rongeurs et à recourir aux techniques de lutte antivectorielle proposées par les entreprises locales de lutte contre les nuisibles. En Libye, le programme de lutte national contre la leishmaniose est bien établi et structuré. Dans les zones ciblées, il est parvenu à éliminer 85 % à 90 % de la population de rongeur Psammomys, qui est l'espèce réservoir.
Le programme national a assuré la disponiblité du diagnostic et du traitement pris en charge dans les zones d'endémie. Il faut cependant améliorer le système de surveillance afin d'éviter que le nombre de cas ne soit sous-estimé. On rencontre également des difficultés techniques pour identifier les souches du parasite en vue d'enquêter sur les réinfections et les rechutes.
L. killicki a été identifié en Libye, à Bani Walid, en 1986.