La leishmaniose cutanée zoonotique due à L. major est courante dans quinze provinces rurales du pays et représente près de 70 % des cas de leishmaniose cutanée dans le pays.
Des cas de leishmaniose cutanée anthroponotique sont survenus dans plusieurs anciens foyers urbains, où les jeunes enfants sont le plus souvent touchés, les personnes plus âgées étant immunisées en raison de précédents contacts avec le parasite. Dans le district de Bam, le nombre de cas signalés a été multiplié par huit au cours des cinq années qui ont suivi le tremblement de terre de 2003. On observe une variation saisonnière, avec un pic d'incidence entre septembre et février.
Les activités de lutte comprenaient des campagnes d'éducation destinées aux personnels de santé et à la population, la recherche immédiate de cas (recherche active dans les nouvelles zones touchées par la leishmaniose cutanée anthroponotique et passive dans les zones de leishmaniose cutanée zoonootique) et les services gratuits de diagnostic, de traitement et de méchage. Ces dernières années, on a observé une prévalence accrue de la leishmaniose cutanée et une propagation dans de nouvelles zones.
Il a été rapporté que le taux d'échec thérapeutique du Glucantime® avait récemment augmenté, en particulier pour le traitement de la leishmaniose cutanée anthroponotique due à L. tropica. Des recherches plus poussées et un suivi approfondi des résultats thérapeutiques sont nécessaires pour déterminer si cette évolution est due à une résistance.