Depuis septembre 2015, plusieurs réunions se sont tenues dans le cadre de l’opérationnalisation de cette approche. Après une première phase de « sensibilisation » et une deuxième phase de « revue », le processus en est aujourd’hui à la phase de « suivi et de refonte ». Cette dernière phase consiste à la formulation de recommandations et de mesures correctives, fondées sur les résultats, et mettant l’accent sur l'équité, les déterminants sociaux de la santé (DSS), la dimension sexospécifique et les droits de l'homme, permettant ainsi au programme de mieux répondre aux besoins de la population.
Le but de cet atelier était donc de finaliser et de hiérarchiser les conclusions et recommandations du processus d’examen afin d’élaborer un plan de travail.
Les échanges et discussions ont affirmé la conviction du ministère de la Santé de la nécessité de la revue du programme pour mieux intégrer l’équité, la parité homme-femme, les droits de l'homme et les déterminants sociaux de la santé. Le ministère de la Santé a également exprimé sa volonté d’étendre l’application de l’outil « Innov8 » à d’autres programmes et stratégies du ministère, notamment la stratégie nationale des soins de santé primaires.
Les recommandations suite à cet atelier étaient au nombre de 15 et portaient sur la nécessité de :
- revoir la formulation de la théorie du programme national de prévention et de lutte contre le diabète, particulièrement la recommandation relative à l’intégration de l’équité, de la dimension sexospécifique, des droits de l'homme et des déterminants sociaux de la santé dans la nouvelle formulation du programme ;
- revoir le fonctionnement du programme national de prévention et de lutte contre le diabète, notamment la phase clé de sa mise en œuvre relative au dépistage qui doit prendre en compte l’équité, la dimension sexospécifique, les droits de l'homme et les déterminants sociaux de la santé ;
- renforcer la multisectorialité et la participation sociale dans la mise en place du programme du diabète, par un partenariat institutionnalisé et une plate-forme de travail avec les ONG concernées ;
- mettre en place un volet suivi et évaluation basé sur un système d’information qui prend en compte l’équité, la dimension sexospécifique, les droits de l'homme et les déterminants sociaux de la santé;
Les prochaines étapes consistent à préparer un plan d’action régional et un rapport documentant l'ensemble du processus.
