À l’initiative de l’OMS et de la Banque mondiale, le troisième cours francophone sur la couverture sanitaire universelle (CSU) s’est tenu du 27 novembre au 1er décembre 2017 à Rabat. Ce cours entre dans le cadre d’un programme de formation sur le financement de la santé et la CSU à destination de la communauté francophone. Deux cours ont été organisés à ce jour en 2015 à Dakar (Sénégal) et en 2016 à Rabat (Maroc), rassemblant un ensemble de 120 participants de 16 pays francophones.
Le troisième cours s’inscrit dans la continuité des deux premiers et a pour objectif de renforcer et d’approfondir les capacités des participants en matière de financement de la santé, en ciblant cette année l’achat stratégique et la gestion des finances publiques en santé. Le but est d’apporter des éléments concrets pour avancer vers la mise en œuvre des stratégies de financement de la santé dans les pays concernés.
Ont participé à l’ouverture des travaux de cette édition, le ministère de la Santé, la Banque mondiale et le bureau de l'OMS au Maroc. Le cours de cette année a connu la participation d’un groupe de 21 pays d’Afrique du Nord et Subsaharienne composé de représentants des ministères de la santé, des finances et des affaires sociales directement impliqués dans la politique de financement de la santé de leurs pays respectifs. Le cours s’est focalisé sur les axes suivants : barrières au progrès vers l’achat stratégique ; système mixte de méthodes de paiement ; gouvernance pour un achat stratégique ; planification et budgétisation ; structure, négociation et exécution des budgets de santé.
Pour cette troisième édition, l’USAID a manifesté son intérêt pour rejoindre cette initiative en apportant un soutien financier et a fait profiter ses équipes régionales et nationales de ce cours. Cette nouveauté permettra de contribuer à un meilleur alignement des messages et des contributions techniques et financières des partenaires. La participation des représentants de la société civile a également été renforcée, permettant ainsi d’élargir le panel de participants et d’enrichir les débats.