Par ailleurs, depuis 2019 le Maroc fait partie des pays ciblés par l’Initiative mondiale contre le cancer de l’enfant (GICC) lancée par l’OMS dans l’objectif d’améliorer de façon durable la qualité et l’efficacité de la prise en charge du cancer de l’enfant au niveau mondial.
En conséquence, et dans le cadre du programme de coopération entre le ministère de la Santé et l’OMS, un atelier national de présentation des axes du Plan cancer de l’enfant 2021-2030, a été organisé le 21 janvier 2021 à Rabat et ce, dans le but de présenter les résultats de l’étude de survie des cancers de l’enfant, discuter et valider les axes, actions et mesures du plan cancer de l’enfant, proposés par les groupes de travail et la validation du Plan opérationnel de travail Maroc/OMS/GICC pour l’année 2021. Outre l’OMS et le ministère de la Santé, l’atelier a été lancé par la Fondation Lalla Salma de lutte contre le Cancer, partenaire incontournable au Maroc.
L’atelier a regroupé 40 participants et experts en oncologie faisant partie de plusieurs domaines et organisations impliquant les services d’hémato-oncologie pédiatrique ; les sociétés savantes, la société civile, le Centre National de Transfusion Sanguine, les représentants des Directions Régionales de la Santé, l’ANAM et le personnel impliqué dans la prise en charge des enfants atteints de cancer.
L’évènement était organisé en mode mixte, présentiel pour les participants de la ville de Rabat en limitant le nombre des participants et tout en respectant le protocole sanitaire de distanciation et de désinfection, et à distance pour les autres.
Dans son mot d’ouverture à cette occasion, le Dr Maryam Bigdeli a rappelé que :
« dans les pays à revenu élevé, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent, mais dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, ce chiffre ne dépasse pas les 30 % environ. Pour améliorer le pronostic pour les enfants atteints du cancer, il faut un diagnostic précoce et précis, suivi d’un traitement efficace.
Ce qui est encourageant et doit nous motiver, c’est que la plupart des cancers de l’enfant une fois diagnostiqués et pris en charge peuvent être guéris grâce aux médicaments génériques et à d’autres formes de traitement, notamment la chirurgie et la radiothérapie. »