Humanitaires dans la Région de la Méditerranée orientale : Venez à la rencontre des héros qui assurent le fonctionnement de notre système d'intervention d'urgence
Je m’appelle Dr Fares Kady et je dirige actuellement le Bureau auxiliaire de l’OMS à Alep (Syrie). Mon parcours a commencé au siècle dernier – lorsque je me suis porté volontaire auprès du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en 1998 – puis dans le domaine des ONG internationales. J’ai rejoint l’OMS en 2013.
Deux décennies d’expérience dans le travail humanitaire m’ont appris que les bonnes intentions ne suffisent pas à elles seules ; elles doivent s’accompagner d’actions et d’engagements. Une fois que nous évaluons les besoins et reconnaissons les lacunes, il devient de notre devoir de combler le fossé entre l'intention et l'impact et de traduire cette intention en efforts tangibles. Il est essentiel de combiner idéalisme et pragmatisme de manière harmonieuse.
Je crois fermement aux capacités et au potentiel des personnes. En offrant les bonnes opportunités et le soutien nécessaire, l'expérience des autres peut être renforcée, ce qui est d'une importance capitale dans notre travail humanitaire. C’est ce que l’on appelle le style « capitaine d’équipe », qui favorise la confiance mutuelle au lieu d’adopter un rôle traditionnel de patron. Cette approche nécessite d’être activement présent sur le terrain, de collaborer, d'intervenir pour s’apporter un soutien mutuel lorsque cela est nécessaire et de célébrer les victoires collectives.
Le travail humanitaire, c’est comme marcher sur une corde raide, nécessitant beaucoup de talent et de courage, avec le défi constant d'équilibrer les responsabilités. Dans le cadre de mes fonctions en première ligne et des actions que j'ai menées dans les situations d'urgence, j'ai été confronté à des moments profondément émotionnels : mon père est décédé alors que je participais à une mission d'évacuation en 2016 ; j’intervenais dans un camp de personnes déplacées à des centaines de kilomètres lorsque ma femme a subi une fausse couche qui a mis sa vie en danger en 2018 ; et le tremblement de terre de cette année n'a pas été facile non plus, car nous avons dû mettre nos enfants en sécurité avant de nous précipiter sur les lieux d’intervention.
J'adore jouer à cache-cache avec mes enfants. Cela leur permet d’apprendre la patience et de développer leur esprit critique pour trouver les meilleurs endroits où se cacher et les moyens les plus efficaces de trouver les autres joueurs. Mais pour moi c’est plus qu'un simple jeu. J'y vois un moyen pour nous de tisser des liens solides tout en passant du temps de qualité ensemble. Cela crée de la confiance car mes enfants comptent toujours sur moi pour les retrouver. D’habitude, c’est moi qui gagne – ils me facilitent la tâche pour que je puisse les trouver et les serrer dans mes bras. D’autre part, mes enfants peuvent inlassablement essayer de me trouver pendant des jours alors que je me dérobe pour participer à la riposte à une crise parmi tant d’autres !
L’accélération des progrès en matière de nutrition au cœur d’une réunion régionale et d’une nouvelle ressource
19 septembre 2023, Amman (Jordanie) – La réunion interpays des points focaux chargés de la nutrition organisée par le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale débute aujourd’hui. Ce jour marque également le lancement de la base de données sur la composition des aliments dans la Région de la Méditerranée orientale, une initiative conjointe de l’Université Al-Quds et du Bureau régional.
Cette réunion se tiendra du 19 au 21 septembre 2023 à Amman (Jordanie) sous le patronage de Son Altesse Royale la Princesse Salha Bint Asem. Des représentants de tous les États Membres de la Région y participeront, ainsi que des membres du milieu universitaire, des institutions des Nations Unies et des organisations internationales.
Des experts du Siège et du Bureau régional de l’OMS présenteront aux délégués des informations actualisées sur les orientations et les ressources pertinentes de l’OMS, ainsi que sur les possibilités en matière d’appui technique. Ils partageront les expériences des pays concernant la mise en œuvre des politiques, ainsi que d’autres défis et exemples de réussite, et identifieront les besoins d’appui aux pays et les opportunités de collaboration entre eux.
Double fardeau de la malnutrition
Dans ses remarques liminaires, Son Altesse Royale la Princesse Salha Bint Asem a évoqué la situation nutritionnelle en Jordanie : « La Jordanie, comme d’autres pays de la Région de la Méditerranée orientale, subit un changement nutritionnel rapide qui a conduit à des taux élevés de surpoids et d’obésité, et donc à une incidence élevée de maladies non transmissibles associées. »
Son Altesse Royale la Princesse Salha a ajouté : « Les autorités sanitaires, en collaboration avec l’OMS, apportent leur soutien à des programmes de promotion d’une nutrition saine afin de réduire les taux d’obésité et de lutter contre l’hypertension artérielle, le diabète et d’autres maladies non transmissibles ».
Dans son allocution d’ouverture, le Dr Ahmed Al-Mandhari, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, a attiré l'attention sur le lourd fardeau que représente la malnutrition dans la
Région : « La malnutrition sous toutes ses formes pèse lourdement sur la santé, le bien-être et le développement durable des populations de la Région OMS de la Méditerranée orientale. Les pays de la Région sont confrontés au double fardeau de la malnutrition – où la dénutrition coexiste avec le surpoids et l'obésité, qui sont de plus en plus répandus. »
Malgré certains progrès réalisés, les problèmes de nutrition chez la mère, le nourrisson, le jeune enfant et l’adolescent continuent de menacer la santé et le développement de ces groupes de population dans la Région. En 2020, 26,2 % des enfants de moins de cinq ans de la Région présentaient un retard de croissance, tandis que 7,4 % étaient atteints d’émaciation dans une certaine mesure, et 3 % souffraient d’émaciation sévère.
Parallèlement, un enfant de moins de cinq ans sur 12 dans la Région était en surpoids en 2020, ce qui a de graves conséquences sur la santé et le bien-être tout au long de la vie. De nombreux enfants continuent également à faire face à la faim cachée due à des carences en vitamines ou en minéraux. Chez les filles et les femmes en âge de procréer (15-49 ans), la prévalence de l’anémie varie de 24 % à 70 % dans la Région.
Données sur la nutrition spécifiques à la Région
Le Bureau régional apporte son soutien aux États Membres en vue d'intensifier leurs efforts de mise en œuvre des politiques et de traduire les connaissances en actions concrètes. Parmi les initiatives récentes, l’on peut citer la base de données sur la composition des aliments dans la Région de la Méditerranée orientale, qui est lancée aujourd'hui.
« Fondamentalement, la base de données sur la composition des aliments témoigne de l’importance de l’information nutritionnelle spécifique à la Région. Elle vise à fournir aux chercheurs, aux nutritionnistes, aux professionnels des soins de santé et aux responsables de l’élaboration des politiques des données précises, complètes et exploitables sur les aliments consommés dans la Région de la Méditerranée orientale. Avec l’augmentation mondiale des maladies non transmissibles et la reconnaissance croissante du rôle que joue l'alimentation dans la santé, de telles données sont plus cruciales que jamais », a déclaré le Dr Ayoub Al-Jawaldeh, Conseiller régional de l’OMS pour la nutrition.
Cette base de données, disponible sous forme imprimée et électronique, permet d’examiner les paysages nutritionnels de la Méditerranée orientale. Les utilisateurs peuvent en apprendre davantage sur les profils des aliments en termes de macro- et micronutriments qui assurent une alimentation saine à des millions de personnes, et obtenir des informations sur les habitudes alimentaires, permettant ainsi la prise de décisions éclairées en matière de soins de santé, l'élaboration de politiques et la planification dans le domaine de la nutrition au sein des communautés. Il ne s’agit pas seulement de savoir quels aliments sont consommés, mais il convient aussi de connaître leurs incidences sur la santé, le bien-être et la prévention des maladies.
« L’ouvrage et la base de données sont le fruit du travail inlassable de chercheurs, d’agents de terrain, de diététiciens dévoués et de nombreux contributeurs de l’Université Al-Quds et de l’Organisation mondiale de la Santé, en collaboration avec d’autres acteurs de la Région de la Méditerranée orientale, notamment l’Université de Jordanie, l’Institut de recherche scientifique du Koweït, l’Université libanaise et le ministère de la Santé d’Oman. Ils ont méticuleusement rassemblé, analysé et présenté des tableaux de composition des aliments qui non seulement informent mais fixent également des critères de référence pour la santé dans la Région », a déclaré le Dr Radwan Qasrawy de l’Université Al-Quds.
Identification des priorités pour réaliser de nouveaux progrès dans le domaine de la nutrition
Lors de cette réunion, les points focaux chargés de la nutrition de tous les États Membres échangeront leurs expériences et leurs exemples de réussite en matière de prise en compte de la nutrition en tant que facteur majeur sur le plan de la santé. Ils discuteront des actions que les pays doivent mener pour améliorer la nutrition dans les situations d’urgence et dans les pays à faible revenu, et identifieront les priorités qui permettront d’accélérer les progrès réalisés en la matière dans toute la Région.
La Jordanie a une expérience réussie en matière de renforcement du rôle des dispensaires privés et des diététiciens dans la lutte contre l’obésité et les maladies non transmissibles dans le pays. Au cours de la réunion, la Jordanie partagera cette expérience avec tous les participants en vue de mener des discussions fructueuses.
Pour conclure son allocution d’ouverture, le Dr Al-Mandhari a appelé à renforcer les actions visant à lutter contre la malnutrition : « De nouvelles actions globales et multisectorielles sont encore nécessaires pour accélérer les progrès dans la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes dans l'ensemble de la Région. Nous sommes convaincus qu’elles contribueront à améliorer la nutrition et à
Appel à candidatures pour siéger au Conseil régional de la jeunesse de l'OMS pour la Méditerranée orientale
Nous vous remercions de votre intérêt à rejoindre le Conseil des jeunes du Bureau régional de la Méditerranée orientale. L’appel à candidatures est maintenant clos. Les demandes ont été soumises et seront examinées dans les prochaines semaines.
23 août 2023 - Les jeunes sont les dirigeants de demain et les agents du changement actuels. L’OMS estime que la voix des jeunes doit être au cœur des décisions qui ont un impact sur la santé des populations du monde entier. Le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale envisage donc de collaborer avec des organisations de jeunes et de créer un conseil régional de la jeunesse pour accroître la contribution des jeunes aux efforts de promotion de la santé publique dans la Région et créer une stratégie de l’OMS pour la mobilisation des jeunes qui soit complète et inclusive.
Le Conseil régional de la jeunesse servira de réseau dynamique pour les parties prenantes afin d'amplifier la voix et de faire connaître l'expérience des jeunes, ainsi que d'exploiter et de renforcer leur expertise, leur énergie et leurs idées en vue de promouvoir la santé publique. Les idées, les enseignements tirés et l'expertise de votre organisation soutiendront l'OMS dans ses efforts visant à renforcer la contribution des jeunes aux systèmes de santé publique, ce qui permettra à nos États Membres d'impliquer les jeunes de manière significative en tant que moteurs clés dans les processus d'élaboration des politiques.
Le Conseil des jeunes de l’OMS :
sera ouvert à tous et diversifié dans sa composition et sa structure, en veillant à l'équilibre
entre les genres et à une représentation adéquate des différents groupes de parties
prenantes, régions géographiques et niveaux de revenus ;
sera transparent dans tous les processus, y compris dans la stratégie et les activités
opérationnelles ;
veillera à ce que toutes les activités s'alignent sur les normes et les standards de l'OMS ; et
facilitera la coordination entre les parties intéressées pour faire progresser les priorités de
l’OMS en ce qui concerne la contribution des jeunes au programme de santé publique.
L’OMS cherche à collaborer avec :
des organisations intergouvernementales ;
des organisations non gouvernementales (y compris des associations des patients) ;
des établissements universitaires et de recherche centrés sur la jeunesse ;
des fondations philanthropiques ;
des groupes parlementaires de jeunes.
Votre organisation sera en mesure de contribuer de manière significative à l'avancement de la santé publique et aux objectifs, à la vision et au but du Conseil régional de la jeunesse de l'OMS, et de démontrer son soutien aux activités et aux efforts de l'OMS en faveur de la jeunesse. Elle doit également être active au niveau régional et avoir œuvré dans le domaine de la jeunesse et de la santé publique en faisant preuve d'une expérience et d'une expertise avérées en la matière depuis au moins trois ans.
Participer à l'action
Veuillez soumettre votre candidature au plus tard le Mardi 19 Septembre 2023.
Pour toute question, veuillez contacter le secrétariat du Conseil de l’OMS pour la jeunesse à l’adresse suivante :
Vos contributions
En tant que membre du Conseil de la jeunesse, votre organisation devra consacrer entre une et trois heures par semaine en participant à de petits groupes de discussion/de travail virtuels et/ou à des ateliers plus importants qui seront organisés dans un environnement très favorable.
Chaque activité et chaque collaboration seront uniques, ne nécessiteront ni mobilisation ni participation antérieures et s’appuieront sur les discussions et les principaux thèmes abordés.
La chronologie des réunions facilitera la participation dans les différents fuseaux horaires de la Région.
Si vous avez des besoins en matière d’accessibilité, nous nous efforcerons de trouver le moyen le plus facile pour vous de participer.
En tant que membre du Conseil de la jeunesse de l’OMS, le nom de votre organisation sera ajouté au site Web du Conseil régional de la jeunesse.
Les pays dans lesquels l'OMS mène ses activités dans la Région de la Méditerranée orientale peuvent être consultés à l'adresse suivante : /fr/countries.html
Amidst Kabul airport blockage, WHO and UNICEF call for assistance to deliver critical health supplies to Afghanistan
Joint statement by WHO Regional Director for Eastern and Mediterranean Region, Dr Ahmed Al-Mandhari, and UNICEF Regional Director for South Asia, George Laryea-Adjei
KABUL/CAIRO/KATHMANDU,22 August 2021: “As humanitarian needs in Afghanistan increase, the abilities to respond to those needs are rapidly declining. WHO and UNICEF call for immediate and unimpeded access to deliver medicines and other lifesaving supplies to millions of people in need of aid, including 300 000 people displaced in the last two months alone.
“While the main focus over the past days has been major air operations for the evacuation of internationals and vulnerable Afghans, the massive humanitarian needs facing the majority of the population should not - and cannot – be neglected. Even prior to the events of the past weeks, Afghanistan represented the world’s third largest humanitarian operation, with over 18 million people requiring assistance.
“WHO and UNICEF are committed to stay and deliver for the people of Afghanistan.
“However, with no commercial aircraft currently permitted to land in Kabul, we have no way to get supplies into the country and to those in need. Other humanitarian agencies are similarly constrained.
“WHO and UNICEF call for the immediate establishment of a humanitarian airbridge for the sustained and unimpeded delivery of aid into Afghanistan. We are also closely following up with all UN and international partners to explore options for expediting aid shipments.
“In the first few days of the recent hostilities, both WHO and UNICEF — like all other UN agencies — prioritized the safety and security of our staff. But our work continued even when the hostilities were at their worst. We remain committed to staying in Afghanistan and delivering, and we rapidly shifted gears to address the needs of millions of Afghans who remain in the country.
“Conflict, displacement, drought and the COVID-19 pandemic are all contributing to a complex and desperate situation in Afghanistan. Humanitarian agencies need to be supported and facilitated to meet the enormous and growing needs in Afghanistan, and make sure that no one dies unnecessarily due to lack of access to aid.
Notes to editors
About WHO’s humanitarian work in Afghanistan
In the past week, WHO distributed lifesaving supplies to partners and hospitals from its stocks in-country. But supplies are rapidly dwindling, and WHO currently only has enough to meet urgent needs for up to one and a half weeks. Most planes flying into the country to evacuate personnel have been arriving empty, missing crucial opportunities to bring in urgently needed health supplies and other humanitarian aid. More than 500 metric tones of WHO supplies, scheduled to be transported over three flights to Afghanistan this week and next week, remain in WHO’s logistics hub in Dubai’s International Humanitarian City. These include trauma medicines, essential medicines and medical supplies, pneumonia medicines, supplies for the management of severe acute malnutrition, and supplies for the management of chronic diseases. WHO operates through 8 offices in Afghanistan and works with local implementing partners to provide urgently needed health care for all. As the Health Cluster lead WHO also ensures that partners continue delivering a coordinated response in all corners of the country.
About UNICEF’s humanitarian work in Afghanistan
UNICEF has 13 offices in Afghanistan and a range of partners that support us in delivering lifesaving supplies to the most disadvantaged.
To support the about 10 million children, and their families, affected by the humanitarian crisis, UNICEF is currently delivering life-saving services such as ready to use therapeutic food to nourish starving children and mobile health clinics to give urgent medical care. UNICEF is also delivering water to those most affected by the drought, including in camps for internally displaced people. Despite the ongoing humanitarian crisis, UNICEF is distributing hygiene kits and continuing vaccination for babies and young children. UNICEF is also expanding its humanitarian response in the country by prepositioning supplies. In the past week, in several of the new camps for internally displaced people in Kabul, UNICEF established child-friendly spaces, nutrition hubs, and vaccination sites.
Media contacts
Samantha Mort
Chief of Communication
UNICEF Afghanistan
Tel: +93 799 98 7110
Email:
Sabrina Sidhu
UNICEF New York
Tel: +197471537
Tel: +919818717522
Email:
Inas Hamam
WHO Regional Office for the Eastern Mediterranean
Tel: +201000157385
Email:
Bisma Akbar
Communication Officer
WHO Afghanistan
Tel: +923335651531
Email:
Pravaran Mahat
Regional Communication Specialist
UNICEF ROSA
Tel: +977 9802048256
Email:
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Download testimony by UNICEF Regional Director for South Asia, George Laryea-Ad…
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UNICEF works in some of the world’s toughest places, to reach the world’s most disadvantaged children. Across more than 190 countries and territories, we work for every child, everywhere, to build a better world for everyone.
UNICEF’s Regional Office for South Asia (ROSA) works with UNICEF Country Offices in Afghanistan, Bangladesh, Bhutan, India, the Maldives, Nepal, Pakistan and Sri Lanka to help to save children’s lives, defend their rights, and help them fulfil their potential. For more information about UNICEF’s work for children in South Asia, visit www.unicef.org/rosa and follow UNICEF ROSA on Twitter and Facebook.
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