Dans les pays à revenu élevé, on effectue le plus souvent des transfusions pour les soins d’appoint en cas de chirurgie cardiaque ou transplantatoire, de traumatisme grave et dans le cadre de la thérapie anticancéreuse.
Le but de l’OMS est que tous les pays parviennent à s’approvisionner intégralement auprès de donneurs volontaires non rémunérés d’ici 2020, car on s'est aperçu que les donneurs volontaires réguliers étaient plus sûrs que les personnes donnant leur sang pour un membre de leur famille ou contre rémunération. La collecte de sang auprès de donneurs volontaires non rémunérés est l’élément fondamental d’un approvisionnement suffisant et sécurisé en sang. Les donneurs de sang volontaires et réguliers sont le groupe de donneurs le plus sûr, la prévalence des infections à transmission transfusionnelle étant plus faible parmi eux que chez les donneurs familiaux ou rémunérés. Actuellement, seuls 62 pays collectent 100 % du sang auprès de donneurs volontaires non rémunérés.
« L’approvisionnement suffisant et sécurisé en sang par des systèmes nationaux bien organisés doit faire partie intégrante de la politique en matière de soins de santé de chaque pays », a déclaré le Dr Ala Alwan, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale. « Sensibiliser le grand public au rôle qu'il peut jouer pour assurer un approvisionnement suffisant en sang est l'un de nos objectifs à l’occasion de cette Journée mondiale du donneur de sang ».
L’OMS élabore des orientations politiques et fournit un soutien technique aux pays pour garantir la disponibilité, la sécurité et la bonne utilisation du sang et des produits sanguins à l’intention des personnes devant être transfusées.