L’OMS et l’UNICEF sont engagés à collaborer avec l'ensemble des organisations et institutions qui fournissent une aide humanitaire aux Syriens touchés par le conflit. Il s'agit entre autres de vacciner tous les enfants syriens quel que soit le lieu où ils se trouvent, c'est à dire dans les zones contrôlées par le Gouvernement ou celles qui sont contestées, ou encore à l'extérieur de la Syrie.
Les priorités sont de réapprovisionner et de réactiver les infrastructures sanitaires nécessaires, notamment en redéployant des agents de santé afin qu'ils administrent des vaccins dans les zones les plus gravement touchées, et dans la mesure du possible, qu’ils acheminent les vaccins au-delà des lignes de conflit. Le Gouvernement s’est engagé à atteindre tous les enfants ; les informations concernant les zones qui ne sont pas atteintes orienteront les mesures correctives ainsi que la planification en vue des prochaines étapes. Toutes les parties travaillent dans le but de trouver des solutions pour les zones touchées par le conflit.
Le Dr Jaouad Mahjour, Directeur de la Lutte contre les maladies transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale a insisté sur la nécessité d’atteindre tous les enfants en Syrie et dans les pays voisins. Il a en effet déclaré que « l’OMS et l’UNICEF coordonnent la campagne de vaccination avec toutes les parties concernées afin de veiller à ce que tous les enfants soient vaccinés quel que soit le lieu où ils se trouvent ».
Une riposte à plus grande échelle à la flambée épidémique en République arabe syrienne et dans les pays voisins se poursuivra pour une durée de six à huit mois au minimum, en fonction de la zone à couvrir et sur la base de l’épidémiologie en constante évolution.