Sous la supervision du point focal de l’OMS basé à Hassaké, il est prévu que les fournitures permettant de sauver des vies atteignent Al Shaddah, une zone qui depuis deux ans n’a pas reçu de fournitures médicales.
« Au cours des trois dernières années, nous avons essayé à plusieurs reprises d’envoyer des fournitures au gouvernorat de Hassaké par voie terrestre, mais l’insécurité qui prévaut le long de la route a souvent empêché les cargaisons d’atteindre leur destination ou les a considérablement retardées » indique Elizabeth Hoff, Représentante de l’OMS en Syrie. « L’affrètement d’avions permet de livrer rapidement des fournitures médicales salvatrices au nord-est du pays » ajoute-t-elle.
Depuis mars 2011, on assiste à une réduction alarmante de la production locale de médicaments, ainsi qu’à une dévaluation considérable de la livre syrienne, entraînant une augmentation de 25 % à 50 % du prix des médicaments.
La région de Hassaké, qui compte 1,4 million d’habitants, est une zone de la Syrie déjà mal dotée en ressources avant le conflit et qui a été particulièrement touchée par la violence. Les pénuries de médicaments, aggravées par un accès à l’eau potable grandement réduit, ont provoqué une flambée de diarrhée l’été dernier.
En 2013, plus de 6 millions de personnes dans toute la Syrie ont bénéficié des médicaments, des fournitures et du matériel livrés par l’OMS.