« La diplomatie sanitaire permet de mieux faire comprendre que la santé n’est pas simplement une question qui doit être traitée au niveau national, mais qu’elle a des dimensions mondiales et transfrontalières et contribue aux biens publics mondiaux ainsi qu’au bien-être des populations dans le monde entier, » a expliqué le Dr Ala Alwan, Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale. « Elle constitue une réponse au fait que de nombreux défis sanitaires du XXIe siècle nécessiteront des solutions qui seront politiques plutôt que techniques » a-t-il déclaré.
Il a été proposé de mettre en place un groupe consultatif sur la diplomatie sanitaire pour conseiller l’OMS sur la manière de faire progresser le programme concernant la diplomatie sanitaire dans la Région et de sensibiliser les principaux acteurs, notamment les décideurs, au sujet de l’interface entre les questions de santé nationales et mondiales, et entre la santé et la politique étrangère.
Les participants ont convenu que la Région dans son ensemble devait s’engager davantage dans les négociations qui sont critiques pour la santé, ainsi que dans les discussions dans différentes manifestations politiques, tant régionales que mondiales, et que les résultats de ces négociations internationales serviraient davantage à la Région si les États Membres les abordaient en tenant compte des positions communes.
On a constaté que la Région pouvait renforcer ses capacités en matière de diplomatie sanitaire en mettant en commun les ressources humaines, techniques et financières. Les ministères des Affaires étrangères pourraient inclure la diplomatie sanitaire mondiale dans l’enseignement et la formation dispensés aux diplomates tandis que l’OMS devrait continuer à organiser des séminaires et des forums réguliers dans ce domaine pour accroître la sensibilisation et réunir les différentes parties prenantes.
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