8 juin 2022 - Les cas de variole du singe dans les pays non endémiques du monde entier continuent d’augmenter, le nombre de cas confirmés signalés dans 27 pays s’élevant à 780 à la date du 2 juin. Aucun décès n’a été notifié au cours de la flambée épidémique actuelle. Dans la Région de la Méditerranée orientale, 14 cas confirmés en laboratoire ont été notifiés par deux pays : 13 cas aux Émirats arabes unis et un cas au Maroc.
Le Bureau régional de l’OMS collabore avec les autorités sanitaires de ces deux pays pour faire face à la flambée épidémique actuelle et prévenir toute nouvelle transmission en intensifiant la surveillance et la recherche des contacts, et en veillant à ce que les agents de santé soient protégés lorsqu’ils traitent des patients infectés. Tous les patients sont désormais isolés jusqu’à guérison ; celle-ci intervenant généralement après quelques semaines grâce à un traitement d’appoint.
Nous collaborons également avec ces pays pour sensibiliser davantage les communautés potentiellement touchées, ainsi que les prestataires de soins de santé et les personnels de laboratoire, ce qui est essentiel pour identifier et prévenir d’autres cas secondaires et gérer efficacement la flambée épidémique actuelle.
Aujourd’hui, il est possible de mettre fin à ces flambées de cas. Mais il est d’une importance capitale que les pays soutiennent les services de santé et empêchent la transmission du virus à partir des cas.
Dans les pays où aucun cas confirmé n’a été signalé, l’OMS collabore avec les autorités sanitaires pour renforcer les mesures de préparation, notamment en sensibilisant le public à la maladie et à ses symptômes, en veillant à ce que les agents de santé soient en mesure de détecter et d’isoler rapidement les cas suspects et en renforçant les capacités des laboratoires pour un diagnostic rapide de ces derniers.
Bien que les restrictions aux voyages ne soient pas recommandées par l’OMS, nous invitons toute personne qui se sent malade pendant ou après un voyage dans des pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale où la maladie est endémique à le signaler à un professionnel de la santé.
Toute personne ayant été en contact physique étroit avec une personne atteinte de la variole du singe peut être infectée. Le virus se propage principalement par contact physique étroit en étant exposé à des ulcères, des lésions ou des plaies infectieuses sur la peau, dans la bouche ou dans la gorge.
La variole du singe est une maladie nouvelle pour notre Région, nous assurons donc une coordination étroite avec le Siège de l’OMS et d’autres Régions de l’OMS afin d’en savoir plus sur les raisons de l’apparition de cette maladie dans des pays où la variole du singe n’est pas endémique. La situation évolue rapidement et les enquêtes épidémiologiques se poursuivent. Pour l’instant, l’OMS a estimé que le risque global pour la santé publique était modéré, tant au niveau mondial que régional. Nous continuons à suivre de près la situation, et vous tiendrons régulièrement informés au fur et à mesure que de nouvelles informations nous parviendront.