Dans les pays d’endémie prioritaires de la Région, l’un des problèmes principaux est la couverture limitée par les tests de diagnostic, les traitements antipaludiques et les systèmes de surveillance ainsi que leur mauvaise qualité. Il s’agit pourtant des trois piliers de l’actuelle stratégie mondiale de lutte antipaludique.
Le renforcement de ces activités a reçu moins d’attention que les mesures de prévention, en particulier la fourniture de moustiquaires à imprégnation durable. Seulement un tiers des cas régionaux ont été confirmés par un examen parasitologique. Le système de surveillance du paludisme est faible et ne permet pas de tirer des conclusions fiables, à partir des cas signalés, concernant l’impact des interventions sur la réduction de la charge palustre dans les pays prioritaires fortement touchés par cette maladie.
Ces pays n’ont pas atteint la couverture cible ou le niveau de qualité requis pour le traitement antipaludique dans les secteurs public et privé. C’est pourquoi la nouvelle initiative T3 du Programme mondial OMS de lutte antipaludique sera au centre des efforts conjoints des programmes de lutte antipaludique et d’élimination du paludisme, en particulier dans les pays prioritaires à forte charge de morbidité, au cours des prochaines années. L’objectif est de garantir à chaque patient un diagnostic exact et des soins de qualité, et de veiller à l’usage rationnel des antipaludiques ainsi qu’au bon enregistrement des cas par les systèmes de surveillance du paludisme.
Lien connexe
T3 : Améliorer l'accès au diagnostic et au traitement du paludisme et intensifier la surveillance épidémiologique [pdf 752kb] | Français | Arabe