Lymphatic filariasis
La filariose lymphatique est l’une des maladies tropicales négligées les plus anciennes et débilitantes. La filariose lymphatique est causée par des vers parasites nématodes de la famille Filaridés qui sont transmis à l’homme par des moustiques des genres Culex, Anopheles et Aedes.
Environ 120 millions personnes dans 81 pays du monde sont infectées par la filariose lymphatique. Et environ 1.43 milliard personnes vivent dans des zones où la filariose est endémique et qui sont en risque d’infection. Approximativement 65 % de ceux qui sont en risque résident dans la Région OMS de l’Asie du Sud-Est, 30 % dans la Région africaine et le reste dans d’autres zones du monde tropical.
Les manifestations les plus communes de la filariose lymphatique comprennent le lymphœdème et l’hydrocèle du scrotum. Ces deux manifestations affectent négativement la vie personnelle ainsi que la vie sociale et limitent toute activité professionnelle, faisant de la filariose lymphatique la seconde cause contributrice de handicap chronique dans le monde entier.
En 1998, l’entreprise de produits pharmaceutiques « SmithKline Beecham », actuellement GlaxoSmithKline, a annoncé son engagement à collaborer avec l’OMS en fournissant, gratuitement, de l’albendazole dont on a besoin pour éliminer la maladie. L’entreprise donatrice Merck & Co. a élargi son programme de donation « Mectizan » à l’onchocercose en vue de fournir l’ivermectin pour l’élimination de la filariose lymphatique dans tous les pays où la filariose lymphatique et l’onchocercose sont conjointement endémiques.
La filariose lymphatique dans la Région de la Méditerranée orientale
La Région de la Méditerranée orientale a environ 12.6 millions personnes en risqué, représentant ainsi approximativement 1 % de la charge mondiale de la maladie.
La filariose lymphatique est endémique en Égypte, au Soudan, au Soudan du Sud et au Yémen. Au Soudan, au Soudan du Sud et au Yémen, la filariose lymphatique et l’onchocercose sont conjointement endémiques. La situation dans les quatre pays suivants reste incertaine et requiert une investigation épidémiologique : Djibouti, La République islamique d’Iran, l’Arabie saoudite et la Somalie.
En 2000, le Comité régional pour la Méditerranée orientale a adopté la résolution (EM/RC47/R.11) invitant les États Membres où la maladie est en transmission actuelle ou ceux qui ont une histoire de transmission à mener des évaluations épidémiologiques sur la maladie au niveau national, à renforcer la gestion, la surveillance, les informations et les systèmes d'évaluations de la filariose ainsi que d’élaborer un plan national assorti d’un délai déterminé en vue d’éliminer la maladie, conformément aux stratégies adoptées par l’OMS.
Lien connexe
(EM/RC47/R.11) [pdf 13Kb] - en anglais