Contexte
À l’échelle mondiale, la sédentarité (manque d’activité physique) constitue le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles et on estime qu’elle est à l’origine de 3,2 à 5 millions de décès par an. On estime également que dans le monde, la sédentarité est à l’origine d’environ 27 % des cas de diabète, 30 % des cas de cardiopathie ischémique et de 21 % à 25 % des cas de cancers du sein et du côlon. L’activité physique est également primordiale pour parvenir à l’équilibre énergétique et au contrôle du poids.
Des données récentes indiquent qu’environ 70 % de la population mondiale ne pratique pas la quantité recommandée d’activité physique permettant d’obtenir des effets protecteurs pour la santé. Dans la Région OMS de la Méditerranée orientale, les données disponibles provenant de huit pays montrent des niveaux de sédentarité allant de 30 % à un taux aussi élevé que 70 %. Et il est très préoccupant de constater que moins de la moitié des pays de la Région contrôlent de manière systématique les niveaux d’activité physique chez les adultes et les enfants, et que très peu de pays ont commencé à prendre des mesures pour augmenter ces niveaux par le sport, les loisirs, le cyclisme et la marche.