L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé le programme Bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique afin de lutter contre la corruption dans ce secteur en améliorant la transparence et la redevabilité ainsi qu'en promouvant les pratiques éthiques. La mise en œuvre de ce programme s'effectue par une approche technique en trois phases : l'évaluation nationale de la transparence, la mise au point d'un cadre national de bonne gouvernance et la mise en œuvre de ce dernier.
Afin d'aider les pays de la Région à mettre en place un programme national de bonne gouvernance dans le secteur pharmaceutique, un séminaire-atelier de formation préliminaire à l'évaluation nationale de la transparence a été organisé pour cinq pays de la Région de la Méditerranée orientale, du 17 au 19 juin 2012. Il a réuni les évaluateurs nationaux et les homologues des cinq pays suivants : Bahreïn, la République islamique d'Iran, la Palestine, la Tunisie et le Yémen.
Des conseillers temporaires de plusieurs États Membres de la Région ainsi que des représentants du Siège et du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique ont contribué à la formation technique. Les pays qui participaient prévoient de mener une évaluation complète de la transparence et de la vulnérabilité à la corruption dans le secteur pharmaceutique, suivie par un processus de consultation à l'échelle nationale afin de mettre au point un cadre de bonne gouvernance. L'évaluation aidera les pays à faire face de manière globale aux lacunes identifiées et à institutionnaliser le programme national de bonne gouvernance.