Systèmes d'enregistrement et de statistiques des faits d’état civil dans la Région
De novembre 2012 à janvier 2013, les pays de la Région de la Méditerranée orientale ont mené une évaluation rapide de leur système d’enregistrement et de statistiques des faits d’état civil. Les résultats montrent que ce système est insuffisant ou faible dans près de 40 % des pays, et satisfaisant dans seulement un quart des pays.
Les moyennes de l’ensemble de la Région sont les plus basses dans les domaines suivants : la qualification et la formation des personnes chargées du codage des certificats de décès, qui sert à garantir la fiabilité des données, et la qualité du codage ; les pratiques affectant la qualité des données relatives aux causes de décès ; et, enfin, les pratiques conformes à la Classification internationale des maladies (CIM 10) et la certification au sein et en dehors des hôpitaux. Le manque de collaboration entre les organismes publics chargés de recueillir, de coder et de publier les statistiques des faits d’état civil est manifeste. De plus, la qualité et la vraisemblance de ces statistiques ne sont pas systématiquement vérifiées ou évaluées avant publication.
Dans les pays disposant d’un système satisfaisant en la matière, les problèmes majeurs sont la qualité des données relatives aux causes de décès, la qualification et la formation des personnes chargées du codage ainsi que la qualité du codage. Les pays dans lesquels le système d’enregistrement et de statistiques des faits d’état civil est insuffisant ou faible ont affiché des résultats inférieurs à la moyenne dans tous les domaines. Dans les pays où ce système est fonctionnel, les scores étaient inférieurs de deux points (valeur moyenne) à la moyenne pour ce qui concerne la conformité des pratiques à la Classification internationale des maladies et la certification, la qualité des données relatives aux causes de décès, la qualification et la formation des personnes chargées du codage et la qualité du codage.