Pour la Journée mondiale de la Santé, les enfants rendent hommage aux seniors

L'affiche de la Journée mondiale de la Santé 2012 à Djibouti montre les dessins des enfants ayant été primés lors du concours organisé à cette occasionLes dessins et les poèmes des lauréats du concours ont été imprimés sur l'affiche officielle de la Journée mondiale de la Santé

Comme le reste du monde, la République de Djibouti a célébré la Journée mondiale de la Santé le samedi 7 avril 2012, placée cette année par l'OMS sous le thème mondial « Une bonne santé pour mieux vieillir ».

La célébration a notamment été marquée par une soirée organisée au Théâtre des Salines. Des danses traditionnelles et des chansons en rapport avec le thème ont été interprétées devant un public en liesse. Différents ministres, des représentants des institutions des Nations Unies, le maire de la ville de Djibouti, M. Adourahman Mohamed, qui -il s'agit d'une première-, a prononcé un discours, des membres de la société civile et surtout de nombreux enfants, ont aussi assisté à l'événement.

En effet, un concours de dessins et de poèmes avait été organisé pour l'occasion dans les écoles. Les meilleurs ont été récompensés par des cadeaux. Quant aux classes dont les élèves ont pris part au concours, elles ont reçu des kits de premiers secours.

Le Dr Rayana Bou Haka, Représentante de l'OMS à Djibouti, a rappelé que dans les cinq années qui viennent, les personnes âgées de plus de 65 ans seront plus nombreuses que les enfants de moins de 5 ans. Celles-ci étant plus enclines â tomber malades, « il est donc nécessaire de planifier d’une manière intégrée, fournir les soins de santé et les services sociaux nécessaires, renforcer l’aide familiale et sociale, réduire la charge des maladies, protéger, prévenir et accompagner », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le Ministre de la Santé, M. Ali Yacoub Mahamoud, a estimé qu'on « ne peut cerner la vieillesse avec des arguments scientifiques mais plutôt avec des interrogations et raisonnements qu’il faut chercher au plus profond de soi. Et le choix de vie que cela suppose appartient à chacun. Mais la collectivité doit accompagner les efforts individuels pour mieux vivre sa vieillesse, en restant actif et utile jusqu’à 80 ans, l’âge limite d’une vieillesse autonome ».