Le 30 juin 2013, l’OMS a publié de nouvelles « Lignes directrices combinées sur l'utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l'infection à VIH », étayées par les dernières données relatives aux avantages de la mise en route plus rapide du traitement antirétroviral tant pour les individus que pour la santé publique. La mise en route rapide du traitement antirétroviral permettra aux personnes vivant avec le VIH de vivre plus longtemps, en meilleure santé et de réduire substantiellement le risque de transmission du virus à d’autres personnes.
Ces dix dernières années, l’accès au traitement contre le VIH s’est rapidement développé et à la fin de l’année 2012, près de 9 millions de personnes vivant dans des pays à revenu faible et intermédiaire recevaient un traitement antirétroviral (traitement contre le VIH) salvateur. L’intensification du traitement contre le VIH dans la Région de la Méditerranée orientale ne s’est malheureusement pas faite au même rythme et aujourd’hui, moins de 15 % des 200 000 personnes, selon les estimations, qui nécessitent un traitement antirétroviral en bénéficient réellement.
S’inquiétant de la très faible couverture par le traitement antirétroviral dans la Région, le Bureau régional de l’OMS en collaboration avec des partenaires, a lancé, une initiative visant à susciter un engagement et redoubler d’efforts en vue de renforcer l’accès au traitement contre le VIH dans la Région.
Mettre un terme à la crise du traitement contre le VIH
Augmenter l’accès au traitement contre le VIH
Les nouvelles lignes directrices recommandent d'augmenter l’accès au traitement contre le VIH ; davantage d’adultes et d’enfants vivant avec le VIH satisferont à présent aux critères cliniques pour démarrer un traitement contre le VIH pour ses avantages salvateurs au plan clinique.
Les nouvelles lignes directrices recommandent également d’utiliser les antirétroviraux pour leur intérêt préventif. Les personnes vivant avec le VIH qui ne remplissent pas encore les critères cliniques pour démarrer un traitement antirétroviral, commenceront le traitement afin de réduire le risque de transmission du virus à des partenaires et en conséquence, davantage de personnes seront sous traitement antirétroviral.
Améliorer la prestation de services
Les nouvelles lignes directrices font également des recommandations sur la manière :
- d'augmenter le nombre de personnes dépistées
- d’améliorer l’observance du traitement contre le VIH
- d’améliorer le maintien en soins
- d’employer des approches plus simples et plus économiques pour le suivi en laboratoire des patients sous traitement
Sur la base de cette approche de santé publique, les lignes directrices encouragent les programmes nationaux à s’assurer que toutes les personnes nécessitant un traitement antirétroviral et des interventions connexes y aient accès et que ces traitements soient administrés dans un environnement limitant la stigmatisation et la discrimination.
Télécharger les lignes directrices
- Résumé analytique (en anglais uniquement)
- Résumé des nouvelles recommandations (en anglais uniquement)
- Accès aux lignes directrices et chapitres complets (en anglais uniquement)
Pour les médias
- Communiqué de presse : les nouvelles recommandations de l'OMS concernant le VIH appellent à un traitement plus précoce de la maladie
- 15 points importants sur les avancées enregistrées, l'impact du traitement et les perspectives d'avenir concernant le traitement du VIH
- Infographies (en anglais uniquement)
- Résumé des principales caractéristiques et recommandations (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe)